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Conférence de presse du Front des Organisations Nationales de Lutte contre la Corruption (Fonac. Cotonou 26 fevrier 2016. Le president du Front des Organisations nationales de Lutte contre la Corruption (Fonac ) Jean-Baptiste Elias fustige le comportement des politiciens. |
La Société nationale de commercialisation des produits pétroliers (Sonacop) est dans une mauvaise passe. C’est un secret de polichinelle. Mauvaise gestion, dette de plusieurs milliards à ses clients, mauvais rendement… tout est bon pour que le gouvernement prenne la mesure de liquider cette société. Mais Jean-Baptiste estime que ce ne sera pas la meilleure solution.
Face à la mauvaise performance qu’affichent cette société d’état et sa santé financière de plus en plus fragile, la piste de la liquidation semble être envisagée par l’autorité. Cette option à en croire le président du Front des organisations nationales Contre la Corruption (FONAC) serait la mauvaise. En effet, invité sur l’émission le « Grand rendez-vous » de radio soleil dimanche dernier, Jean-Baptiste Elias a abordé certains dossiers de corruption dont celui de la SONACOP qui serait actuellement « dans un gouffre financier ».
Pour Jean-Baptiste Elias, « ce n’est pas possible de vendre du carburant et tomber en faillite ». C’est pourquoi il estime que liquider cette importante société d’état serait une mauvaise option. Et comme alternative, le président du FONAC propose deux options. La première selon ses dires est le financement de la société par l’état. « Soit l’état fait le geste qu’il doit faire en renflouant une fois pour de bon et sérieusement les caisses de la société et que cela soit bien gérée » prose-t-il en premier ressort. Sa deuxième option est que: « l’Etat prenne la décision sévère de dire ‘’Débrouillez-vous ». Une seconde option qui nécessite profondes réflexions car la Sonacop devra prendre de grandes mesures pour assumer son autonomie financière.
Claudel ZONDJI
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