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Répression des surcharges: les taximen optent pour la surfacturation
Publié le jeudi 16 fevrier 2017  |  Nord Sud
Un
© Autre presse par DR
Un véhicule en surcharge.




Au nom des mesures sécuritaires garantissant une bonne circulation des personnes et des biens sur les axes routiers, le gouvernement a interdit depuis peu les surcharges et les chargements hors gabarit. Malheureusement, depuis la prise de cette mesure, ce sont les passagers qui en paient cruellement le prix.
C’est le calvaire dans les gares routières et sur les principaux axes routiers. Depuis l’interdiction des surcharges et des changements hors gabarit par le gouvernement, les tarifs sont démesurément augmentés. Les conducteurs de taxi font des spéculations sauvages et meurtrières surtout en ces temps de soudure pour tout le monde. En effet, le transport Cotonou— Dassa coûte aujourd’hui 5000 FCFA, Cotonou—Ouidah fait 1300FCFA, Cotonou—Comè avoisine les 2000FCFA. C’est la situation à laquelle les passagers sont confrontés sur l’ensemble du territoire national. C’est la triste réalité sans que la situation ne préoccupe les autorités. Dans un État de droit où l’anarchie n’est pas tolérée, une pareille situation devrait préoccuper les autorités qui devraient intervenir et mettre de l’ordre. Laisser les conducteurs de taxi spéculer comme ils le font, c’est mettre en difficulté les populations qui ne pourront plus voyager. Les arguments qui sous-tendent ces hausses vertigineuses des frais de transport sur les différents axes routiers ne reposent sur aucun fondement. Au contraire, les conducteurs de taxi veulent profiter de la situation en vue d’asphyxier financièrement les passagers. En toute franchise, ces tarifs sont exorbitants et ne peuvent durer longtemps. Dans une conjoncture économique catastrophique où tout le monde crie et se lamente, les conducteurs de taxi doivent faire preuve de bon sens. L’État doit intervenir rapidement et jouer efficacement son rôle de régulation comme il est de règle dans une économie capitaliste.


David DOLTAIRE

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