La Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) a adopté son budget et son programme d’activités exercice 2017. C’était au cours du premier Conseil confédéral tenu vendredi 16 février dernier à la Bourse du Travail à Cotonou.
Soixante-seize millions neuf cent cinquante-trois milles quatorze (76 953 014) francs Cfa, c’est le montant du budget exercice 2017 qui a été soumis au vote et adopté par la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) au cours de son premier conseil confédéral vendredi 17 février dernier.
Avant l’adoption de ce budget, le secrétaire général confédéral, Moudassirou Bachabi, a rappelé le contexte dans lequel ces assises sont organisées. Outre l’austérité à laquelle est contrainte la Cgtb depuis quelques années pour des raisons dont les militants de la confédération sont conscients, les travailleurs béninois ainsi que les populations subissent de plein fouet les affres d’une conjoncture économique nationale, régionale et internationale. A cela, il ajoute ce qu’il a appelé « une gouvernance exclusive » depuis avril 2016 faite de remises en cause des acquis sociaux.
Pour Moudassirou Bachabi, pendant que les moyens sont inexistants, l’action syndicale devient de plus en plus exigeante et les responsables plus que jamais exposés à la tentation. Si les militants son réduits à la mendicité, comment leur faire garder espoir et entretenir en eux la flamme du combat, si les responsables mêmes sont exposés faute de munitions pour le combat ? C’est tout le sens des assises du vendredi dernier destinées à armer les militants et à aiguiser chez chacun une ardente jalousie pour l’autonomie de la confédération.
Bien qu’intervenant dans un contexte de si grands défis pour la classe ouvrière béninoise, le budget 2017 de la Cgtb porte la marque d’une austérité, mais aussi d’une responsabilité de chacun et de tous. C’est pourquoi, le secrétaire général de la confédération a appelé à la conscience collective sur la nécessité et l’urgence d’agir pour que la libération spontanée des cotisations syndicales devienne une réalité vécue avec enthousiasme et militantisme.
Bruno SEWADE