Augustin Ahouanvoebla élu président du Comité Exécutif de la FBF: Va-t-il réussir à relever le plus grand défi ? (Réconcilier la grande famille est un préalable) #aCotonou

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Augustin Ahouanvoebla élu président du Comité Exécutif de la FBF: Va-t-il réussir à relever le plus grand défi ? (Réconcilier la grande famille est un préalable)

Publié le mercredi 2 octobre 2013 | Le Confrère de la Matinée

© Autre presse par DR
Augustin ahouanvoebla président du Comité exécutif de la Fbf.

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Les difficultés électives à la Fédération béninoise de Football peuvent être désormais conjuguées au passé, avec l’élection lundi dernier, du nouveau Comité exécutif que dirige Augustin Ahouanvoèbla, encore député à l’Assemblée nationale. Mais cela n’est pas suffisant pour trouver le bout du tunnel. Il s’agira aussi de relever le plus grand défi, celui de pouvoir réconcilier toute la famille du football. Réussira-t-il ?

C’est la plus grande question que tout le monde se pose après l’acte qui a consacré l’élection de M. Ahouanvoèbla au poste de président du Comité exécutif de la Fbf. 23 voix contre 21 pour son challenger Bruno Didavi : c’est le résultat issu des consultations hier. Sans triomphalisme des uns, il faut penser déjà à après ces élections, au regard des nombreux défis qui attendent ; et les inconsolables attentes des populations.
Ces défis sont nombreux et sont liés à la nécessité du développement du football. Il est vrai, il faut redonner confiance au peuple qui n’en avait plus quant au football, relancer le foot professionnel à travers un championnat bien organisé, etc. Mais le plus important reste et demeure comment unir tous les acteurs autour de l’enjeu, même ceux qui ont claqué la porte et préfèrent ne plus en parler sauf accident ?

Réconcilier la famille du football avec elle-même
Plusieurs acteurs interviennent dans le football béninois. A l’effet de cette crise qui a perduré des années, beaucoup ont claqué la porte et se sont éloignés, certains de gré, et d’autres de force. La gestion calamiteuse de Moucharaf Anjorin a profondément divisé ces acteurs, et le public désabusé a perdu complètement confiance, surtout à cause de la succession des avalanches négatives de contre performances. Ceux qui osaient leurs sous, en investissant, se sont purement et simplement retirés de la chose footballistique. Et le plus important aujourd’hui, c’est de parvenir à faire revenir tous ceux-là, sans exclusive aucune.
Le Gouvernement, à travers les interventions éparses du ministre Azaria, a déjà prouvé sa bonne foi et montré sa disponibilité à soutenir les bonnes initiatives allant dans le sens du renforcement du jeu, enjeu national. Par la démarche du Ministre, on peut lire cette ouverture de l’autorité à accompagner les actions visant à mettre ensemble les efforts, à ratisser large et intéresser tous à l’objet commun : le football.
Il reste pour l’élu et tous ses coéquipiers, de s’engager pour l’unité au sein de la famille sportive d’abord. Il s’agira d’appeler tout le monde autour d’une table, avec la complicité du ministre qui, d’après ses multiples démarches, s’est déjà inscrite dans cette logique qui est d’ailleurs salutaire pour tout le peuple béninois. Il s’agira d’appeler même ceux qu’on prétend exclure du jeu ; surtout eux : Victorien Attolou et co.
Pour y parvenir, il suffira de faire abstraction de tout, de surseoir à l’exécution du programme sur la base duquel on est élu, en attendant, demander le concours du ministère en charge des sports, dans l’optique de convoquer des assises de réconciliation, et d’impliquer, au besoin, certains caciques ou figures de prou autrefois laissés en rade, sur le quai, de les intéresser désormais au jeu national. Il faut même envisager, le cas échéant, une réécriture du programme pour en faire un parchemin inclusif, un objet consensuel auquel tout le monde aura souscrit. Il faudra trouver l’alternative qui permette de responsabiliser tous les camps en présence, dans une synergie, pour le développement et la promotion du football au Bénin. Les plans et autres ambitions des uns et des autres doivent être noyés dans une Directive commune exceptionnelle transitoire qui permette de repositionner notre pays sur l’échiquier international.
C’est un préalable si on veut réussir quelque chose qui redonne espoir au peuple ; il est vrai, la liste n’est pas exhaustive mais l’essentiel demeure dans la mise en commun des énergies, pour bâtir un socle sur lequel va sertir un football performent et de qualité, qui promeuve le talent et garantisse in fine, l’essor économique national. Il faut travailler à la convergence des idées, des efforts et des moyens. « Nul ne sera de trop », avait déjà annoncé l’heureux élu. Et tout le peuple attend et observe !!! Attention donc !

Félix SOHOUNDE Pépéripé

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