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Trafic de carapaces de tortues marines à Cotonou: Un indélicat condamné à 3 mois d’emprisonnement ferme
Publié le mercredi 22 fevrier 2017  |  L`événement Précis
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© Autre presse par DR
La torture verte marine : une espèce protégée au Bénin




Le tribunal de première instance de Cotonou a rendu une nouvelle décision contre un trafiquant d’organes d’espèces animales. Il s’agit de Jean Honvou, un trafiquant pris en fragrant délit, le mercredi 25 janvier 2017 à Fidjrossè avec 16 carapaces de tortues marines qui sont des animaux intégralement protégés par la loi n°2002-16 du 18 Octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. Il est condamné à trois mois d’emprisonnement ferme, à 200.000FCFA d’amende et 1.000.000FCFA de dommages et intérêts. La décision est tombée ce mardi 21 février 2017 suite à une audience tenue à Cotonou. Avec cette condamnation, le tribunal de première instance de Cotonou vient une fois encore de prouver qu’il est vraiment engagé pour la lutte contre la criminalité faunique au Bénin. Une telle décision à l’encontre des trafiquants, encourage non seulement le gouvernement de la rupture à quadriller davantage le terrain pour la protection de notre patrimoine faunique, mais aussi les éléments des Eaux et Forêts et chasse, la Direction centrale de la Police Judiciaire et le programme ‘’d’Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore (AALF-BENIN), à redoubler de vigilance pour accompagner le gouvernement. Les tortues viennent sur les plages de juillet à décembre de chaque année, pour des besoins de reproduction. Des sensibilisations sont faites pour qu’elles ne soient plus massacrées. Mais certains s’entêtent toujours à les capturer et consomment leur viande. Ils vendent ensuite les carapaces. L’heure de la répression a enfin sonné et les indélicats vont répondre de leurs actes devant la justice. Pendant que Honvou Jean est retenu dans les liens de la prévention, Honvou Kocou le second présumé trafiquant avec qui il a été mis aux arrêtes et qui était en liberté provisoire, est relaxé au bénéfice du doute.

Emmanuel GBETO


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