Hier mardi 21 février 2017, la Mairie de Porto-Novo a tenu une session extraordinaire. Le dossier concernant le conflit lié aux limitations territoriales entre la ville de Porto-Novo et la commune de Missérété, faisait partie des points inscrit à l’ordre du jour de cette session.
On retient essentiellement des interventions des conseillers, après la présentation du rapport sur l’altercation verbale qui s’est produite entre les deux édiles, que Porto-Novo s'engage à tout faire pour connaître ses limites territoriales d'antan, et au besoin de la période coloniale. Pour le conseil municipal, quelque chose se complote contre Porto-Novo pour lui ôter ses attributs de capitale du Benin. Car depuis 1960, tout est fait pour réduire son territoire. De Cotonou à hauteur de Akpakpa en passant par Sêmè-kpodji, Akpro-Missérété, Adjarra, Avrankou... C'est suite à l'incident produit entre les maires de Porto-Novo et d’Akpro-Missérété qui a améné le conseil municipal de Porto-Novo à prendre des dispositions utiles pour faire retrouver à la capitale ses limites territoriales. Le maire Emmanuel Zossou a été autorisé à cet effet. En effet, qu’il vous souvienne que le maire de Porto-Novo, Emmanuel Zossou et son homologue d’Akpro-Missérété, Michel Bahou disputent une partie du territoire du quartier Danto. Il s’agit de la localité de « Danto Les palmiers. Elle partage la même frontière avec le quartier Akonaboè situé dans le cinquième arrondissement de Porto-Novo. Cette portion de terre fait l’objet de litige entre les mairies de Porto-Novo et d’Akpro-Missérété. La tension est montée d’un cran mercredi 7 février dernier. Tout est partie de l’opération d’adressage des maisons entreprise par la mairie de Porto-Novo. La commune d’Akpro-Missérété a réagi parce que voyant plusieurs maisons sur son territoire passés dans le giron de la Mairie de Porto-Novo. N’eut été la présence des forces de l’ordre sur le terrain les deux populations allaient s’affronter ce mercredi 07 février 2017.
Kola Paqui