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Fourniture en eau potable de la commune de Parakou : Le plaidoyer du maire Charles Toko et du député Rachidi Gbadamassi
Publié le vendredi 24 fevrier 2017  |  Matin libre
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© Autre presse par DR
Le maire de la commune de Parakou Charles Toko




C’est un secret de polichinelle que les populations de Parakou vivent le martyr pour s’approvisionner en eau potable, un liquide vital. Mieux, il est démontré que la Soneb, société distributrice de l’eau potable dans le contexte actuel n’arrive pas à satisfaire les populations de la cité des Koburus en eau potable à plein temps. Soucieux du mieux-être des populations de Parakou, le maire de la commune Charles Toko à la tête d’une délégation communale accompagné du député Rachidi Gbadamassi a effectué un déplacement dans les locaux de la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB), les mardi 21 et mercredi 22 février 2017 pour des visites et séances de travail. L’objectif de cette descente, est d’avoir auprès des responsables de la Soneb les informations relatives sur la situation de l’alimentation en eau potable de la ville et le niveau d’avancement du projet d’approvisionnement en eau potable de la ville. Charles Toko, maire de Parakou a porté les doléances des populations de Parakou à la direction générale de la Soneb, lesquelles doléances sont relatives à la situation de la fourniture en eau potable de la ville. Doléances relatives au niveaudes travaux du projet? Le chronogramme de la SONEB pour la fin du calvaire pour les populations de Parakou ? En attendant la fin des travaux du projet moderne de Parakou, quelles sont les mesures d’urgence de la SONEB pour soulager les populations.

Il est constaté que la fourniture en eau potable de la ville connaît depuis quelques temps, des perturbations, accentués par le déficit d’eau dû à la saison sèche qui s’est annoncée, à cause de la seule source d’alimentation, qui est le fleuve Okpara. Il faut ajouter à cela, les installations vieillissantes de la Soneb à Parakou, ce qui fait que la Soneb n’arrive pas à satisfaire que partiellement les populations de Parakou estimées à environ 400.000 habitants.

C’est dans le souci de palier cette situation que la SONEB, qu’en juillet 2016, grâce au gouvernement béninois avait signé un accord de prêt avec la BOAD d’un montant de 13,5 milliards pour l’extension, la modernisation et l’amélioration du système d’alimentation en eau potable de la commune de Parakou.

Des discussions…

Le député Rachidi Gbadamassi, pense que si la SONEB a pu régler la situation de l’eau potable à Djougou, pourquoi, il n’en est pas ainsi pour Parakou.

Au cours des séances de travail, le directeur général de la SONEB, David Babalola et le Cabinet chargé des études, IGIP Bénin, ont expliqué aux autorités politico-administratives de Parakou, le niveau d’avancement des travaux du projet de 13 milliards, ainsi que les dispositions qui sont prises pour palier le déficit d’approvisionnement en eau potable de Parakou.

David Babalola, a rassuré ses hôtes de ce que la situation de l’eau potable à Parakou est connue et les dispositions sont en train d’être prises par la Soneb depuis plusieurs mois, avec les autorités du pays, pour une sortie de crise.

Mieux, il a démontré que le chronogramme des travaux est vraiment respecté, que les phases d’études détaillées sont terminées et que les travaux physiques sur le terrain pourront démarrer dès le dernier trimestre de 2017. En attendant, le DG Babalola, a confié que la Soneb et le génie militaire sont en train d’exécuter des travaux en mesure d’urgence pour satisfaire les populations. «Nous sommes rattrapés par une situation qui ne date pas d’aujourd’hui. Le système de Parakou a connu des investissements de grande envergure depuis 1975 » dira le DG SONEB.

Le Dg Babalola David a reconnu que les installations utilisées ne permettent pas d’alimenter la population qui a connu une forte croissance démographique en quelques années. « Mais heureusement, le projet actuel va réparer les insuffisances du passé et sécuriser le futur », a rassuré David Babalola qui a demandé au maire et au député, d’être son porte-parole auprès des populations de Parakou, afin qu’elles donnent à la SONEB le temps matériel prévu par le calendrier des travaux pour qu’ensemble, Parakou puisse sortir de cette situation qui n’honore par la capitale du Septentrion.

Marx CODJO (BrBorgou-Alibori)
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