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4ème édition de la Journée internationale des sourds : Marie-Laurence Sranon communie avec les enfants sourds du centre d’Agla
Publié le mercredi 2 octobre 2013   |  gouv.bj


Marie-Laurence
© Autre presse par DR
Marie-Laurence Sranon, la nouvelle ministre de la Famille


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Bien qu’ils soient vus comme étant des personnes invalides, les sourds développent dans leur rang d’énormes potentialités. Au regard de certaines choses, les sourds ne méritent pas d’être considérés comme des individus à part. Leur marginalisation n’a pas sa raison d’être. C’est en effet le message que le ministre Marie-Laurence Sranon Sossou a porté à l’attention de tous ceux qui avaient effectué hier le déplacement de Agla Hlazouto. C’est en fait ledit centre des sourds d’Agla qui abrité les festivités entrant dans le cadre de la célébration de la 4ème journée internationale des Sourds. A l’entame de la cérémonie, il était revenu au Chef centre de promotion sociale de Gbégamey, Massouratou Tata d’adresser ses mots de bienvenu au ministre de la Famille. C’était un moment idéal pour elle de remercier l’autorité pour avoir porté son choix sur le Centre des Sourds d’Agla pour le compte de cette édition. Ne pouvant rien faire dans une localité sans sa première autorité, le Préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral s’était fait représenter par Félicienne Hountondji Avocètien. Dans son intervention, elle a mis l’accent sur la sensibilisation et la lutte contre la stigmatisation des personnes sourdes. Elle estime pour sa part qu’on doit œuvrer pour qu’il n’y ait plus de marginalisation à l’endroit des Sourds dans notre pays. Pour ce faire, la réadaptation et l’insertion de cette catégorie de personnes doivent être une préoccupation de tous. « Le Sourd peut tout faire sans entendre » a laissé entendre le représentant de l’Association des Sourds du Bénin, Emmanuel Yorou Sonnou. Pour lui, une attention particulière mérite d’être accordée aux sollicitations de ces personnes. Car ces dernières sont également importantes au sein de la société béninoise. Emmanuel Yorou Sonnou invite donc leur autorité à œuvrer dans ce sens. Leur cri de cœur avait bien été entendu par madame le ministre Marie-Laurence Sranon Sossou. Dans son intervention, elle a pris l’engagement de se battre à leurs côtés afin qu’ils ne soient plus marginalisés au sein de notre société. Car pour elle, « le handicap n’est pas une fatalité ».
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