Les ministres en charge du Cadre de vie et de la Décentralisation ont tenu, vendredi 24 février dernier, une séance de travail avec les préfets et les maires. Il était question de faire un point à mi-parcours de l’opération de libération des espaces publics.
L’opération de libération des espaces publics connaît une évolution globalement satisfaisante. C’est ce qui ressort du point à mi-parcours fait vendredi 24 février dernier par les cadres du ministère en charge du Cadre de vie et du Développement durable, lors d’une séance de travail avec les préfets et les maires des villes concernées. A Lokossa, Natitingou, Porto-Novo, le niveau de libération est déjà à 100% même si le nettoyage et le ramassage des gravats ne sont pas encore terminés. A Cotonou, les travaux de libération sont encore 60% avec un taux de ramassage de 58%. Ce retard se justifie par le niveau d’occupation des emprises plus élevé dans la capitale économique. De même, les agents chargés de l’opération connaissent d’énormes difficultés dans l’évacuation des gravats. A Azové, Kandi et Savè, trois nouvelles villes ajoutées à la liste, l’on en est encore à l’étape des marquages.
José Tonato, ministre du Cadre de vie et du Développement durable, a salué l’engagement des préfets et des maires qui ont saisi au même moment que le Gouvernement toute la mesure de cette opération qui participe de l’assainissement des villes béninoises. Pour lui, l’objectif visé par l’initiative gouvernementale est de favoriser la sécurité et l’hygiène dans les villes. « La question de l’aménagement des espaces publics vient après », soutient-il. A ce propos d’ailleurs, José Tonato informe que le programme d’actions du Gouvernement prévoit un projet de villes durables qui comporte un volet aménagement des espaces publics. Il ajoute que plus de 600 km de voies urbaines seront construites et l’Etat entend dynamiser les services de la voirie afin qu’elle joue convenablement son rôle d’assainissement des villes.
« Nous devons associer davantage les élus locaux, les chefs d’arrondissement, les chefs de quartier ou de village pour une parfaite réussite de l’opération », indique Barnabé Dassigli, ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale. Quant à Luc Atrokpo, président de l’Association nationale des communes du Bénin (Ancb), il abonde dans le même sens en plaidant pour une forte implication des maires dans le processus. Le ministre en charge du Cadre de vie a insisté sur le respect du cadrage du Gouvernement qui souligne que l’opération de libération ne concerne que les voies principales et secondaires revêtues. « Il faut une bonne coordination, beaucoup de présence et un suivi rigoureux de la planification. Nous devons capitaliser les expériences pour un meilleur aboutissement de l’opération », insiste-t-il. L’opération se déroule dans quinze villes du pays.