Le Consultant cultuel et culturel, David Koffi Aza, Prêtre consultant du Fâ, Numérologue, Naturothérapeute, Grand conservateur de l’ordre Aunor était vendredi dernier sur l’émission 90 mn au Bénin de la télévision Canal3. L’invité s’est essentiel prononcé sur les moments difficiles qui attendent le régime de la rupture dans les jours à venir, si ses recommandations ne sont pas prises en compte. Pour lui, le Président a déjà commis beaucoup d’erreurs et il urge de prendre en considération ses prédictions. A en croire David Koffi Aza, les mêmes agissements qui ont été dénoncés sous le régime défunt se reproduisent, notamment au plan social, économique et politique avec l’actuel régime. « Nous avons déjà dénoncé depuis 2014, dans un rapport publié sur les réseaux sociaux, la dégradation de la situation politique de notre pays et même le mutisme des acteurs politiques », a-t-il évoqué. A ce sujet, il a précisé par analogie que le règne du Président Talon s’apparente à celui du roi Glèlè qui, selon lui, ne s’était pas préparé à gérer le pouvoir. « C’est le cas de Patrice Talon qui s’est préparé pour prendre le pouvoir, mais pas pour la gestion du pouvoir. Raison pour laquelle, nous avons décidé de l’accompagner », a-t-il affirmé. Un peu comme sous le règne du roi Glèlè, poursuit-il, le Président Talon est très mal conseillé. « Sinon, sur un coup de tête, il n’aurait pas pris ses décisions tout seul. Il y a certainement des gens qui lui feront ces propositions…le sophisme qu’ils utilisent pour le convaincre du bien-fondé d’un certain nombre de décisions ne l’arrange pas et n’arrange pas la nation », a-t-il expliqué. Pour le Consultant cultuel et culturel, les décisions prises par le Gouvernement de la rupture ne sont pas pour l’heure prioritaires. A ce sujet, il a demandé que lesdites décisions soient rapportées afin de calmer la tension qui prévaut dans le pays. « Quels que soient vos bagages intellectuels, on ne peut pas diriger le Bénin comme on dirige la France, parce que nous n’avons pas les mêmes réalités socio-culturelles. Et il y a des pesanteurs sociales qui font régresser la nation, parce qu’elles n’ont été prises en compte », a-t-il conclu.
Patrice SOKEGBE