Le centre Songhaï outille depuis ce lundi 27 février, vingt-quatre jeunes entrepreneurs agricoles provenant de quatre pays africains. Cette formation qui dure six semaines est parrainée par le bureau régional Afrique de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao).
Le partenariat entre le centre régional Songhaï et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) est en marche. La preuve de la bonne santé de cette collaboration a été donnée ce lundi 27 février, avec le lancement du programme de renforcement des capacités entrepreneuriales de vingt-quatre jeunes producteurs agricoles de la Côte d’Ivoire, du Kenya, de la Zambie et du Mali. Ils ont été identifiés par leurs pays respectifs, au regard de leur engagement sur le terrain dans l’agrobusiness, pour prendre part à cette formation initiée à leur intention par le bureau régional Afrique de l’organisation onusienne basée au Ghana. Ainsi, pendant six semaines, ces stagiaires seront à l’école du centre Songhaï qui est une référence internationale en matière de bonnes pratiques agricoles. Ils seront outillés sur les plans technique, moral et organisationnel pour une agriculture intégrée, durable, attrayante, efficace, fonctionnelle et rémunératrice.
L’initiative de cette formation a été saluée par le directeur du centre Songhaï, Godfrey Nzamujo qui reste convaincu que la solution pour permettre à l’Afrique de relever les défis de la pauvreté, de la sécurité alimentaire, du chômage et de l’immigration des jeunes ainsi que de l’environnement, est d’investir dans la formation du capital humain. Il considère dès lors cette formation comme une priorité pour l’émergence d’une agriculture régionale, forte, dynamique, compétitive, respectueuse de l’environnement, créatrice de richesse et répondant aux besoins de développement économique et social des communautés.
Procédant à l’ouverture officielle des travaux, le coordonnateur de l’Initiative régionale de la Fao pour l’intensification durable de la production agricole et le développement des chaînes de valeur, Ruhiza Boroto est revenu sur les enjeux de cette formation. Il salue le centre Songhaï pour ses efforts dans la promotion de l’agriculture. Toutes choses qui prouvent que l’Afrique peut se développer par l’agriculture, ou que les Africains peuvent s’enrichir par une agriculture intégrée et durable, soutient-il. Il a invité les jeunes stagiaires à être des pionniers après leur formation, porteurs de germes d’une Afrique prospère qui se prend entièrement en charge et joue un rôle économique croissant sur la scène internationale. « Vous serez des ambassadeurs du centre Songhaï et de la Fao », leur a-t-il lancé tout en les invitant à mettre en pratique les enseignements reçus et surtout à reproduire le modèle Songhaï une fois de retour chez eux pour que souffle davantage avec succès le vent de développement sur l’Afrique. Ruhiza Boroto les a assurés du soutien de la Fao à les accompagner dans ce sens pour que de bons fruits germent des instructions reçues au centre Songhaï.