L’épidémie de la fièvre hémorragique surgit à nouveau au Bénin et cette fois-ci dans la partie septentrionale du pays. Face à la presse hier, mardi, 28 février 2017 le ministre de la santé, Dr Alassane Seidou a souligné que le premier cas suspect a été découvert dimanche 12 février 2017 dans la commune de Tchaourou. Il s’agit d’une femme enceinte de 24 ans d’origine togolaise, ethnie Gangam et résidant à Yambouan, dans l’Arrondissement de Tchaourou. Elle a été admise à l’Hôpital de Zone St Martin de Papané de la commune mais elle est décédée le même jour. Quant au second décès, il a été enregistré dans la Commune de Matéri (Département de l’Atacora).Il faut noter que deux autres cas ont été répertoriés dont un confirmé et un cas suspect. Après avoir présenté les condoléances du gouvernement aux familles éplorées, le ministre Alassane Seidou a rassuré des dispositions urgentes prises pour circonscrire et maitriser dans l’immédiat l’épidémie. « Le Personnel de santé de l’Hôpital de zone St Martin Papané et les agents de santé de la commune de Tchaourou ont été formés sur l’utilisation du matériel de protection et le protocole de traitement de la maladie, ainsi que sur la recherche de cas contacts », a déclaré l’autorité ministérielle. Et de rassurer davantage : « il existe un traitement efficace contre la fièvre hémorragique à virus Lassa : la Ribavirine. Ce médicament permet de soigner les personnes malades, à condition d’être administré rapidement après l’apparition des premiers symptômes ». Aussi, appelle-t-il les populations à se présenter dans les centres de santé dès que les symptômes sont détectés. Les premiers signes de symptômes sont : la fièvre, une fatigue générale, la nausée, des vomissements, la diarrhée, des maux de tête et de ventre et le mal de gorge. L’œdème du cou ou du visage et des saignements sont parfois observés.
Aziz BADAROU