On ne voit plus le préfet “révélé“, Modeste Toboula avec sa traditionnelle campagne de salubrité, de nettoyage de la ville de Cotonou. En tout cas, plus de coup de balai de l’autorité préfectorale depuis l’acte 3 de l’initiative qui s’est déroulée le samedi 1er octobre 2016 à la plage du quartier les Cocotiers. Alors que conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral N°0211/DEP-LIT/SG/SPAT/SA portant remise en vigueur de la campagne de salubrité dans le département du Littoral, le Préfet du Département du Littoral avait annoncé, dans un communiqué que ladite campagne couvrira toute la municipalité et se déroulera tous les premiers samedis de chaque mois. Le Préfet est-il alors lassé d’assainir la capitale économique du pays ? En tout cas jusqu’à présent, nous n’avons connaissance d’aucun acte administratif matérialisant ou notifiant la fin, la suspension de la campagne. De ce fait, l’inquiétude de votre journal semble avoir tout son sens. Que devient alors cette campagne souvent hyper-médiatisée qui se déroule tous les premiers samedis de chaque mois ? Après la première édition de la Campagne de nettoyage qui a eu lieu samedi 06 Août 2016, l’acte 2 qui s’est déroulé du quartier Vodjè à Cadjèhoun samedi, 3 septembre 2016 et l’acte 3 qui a permis de débarrasser la plage “Les cocotiers“ de déchets samedi, 1er octobre 2016, c’est le calme plat depuis comme si la municipalité de Cotonou avait retrouvée déjà l’image attrayant rêvée. Ou plutôt le pari de l’éco-citoyenneté est déjà gagné à Cotonou. Plus de bourdonnement de mouches et l’on se demande si l’engagement de Modeste Toboula est-il définitivement estompé depuis Octobre 2016. Ou doit-on penser que c’est l’opération de libération des espaces publics qui occupent pour l’instant l’autorité préfectorale ? Faut-il le souligner, la campagne de nettoyage de la ville de Cotonou est une initiative du Préfet Modeste Toboula visant à positionner Cotonou dans le concert des villes les plus propres de la sous-région. Une initiative soutenue par les autorités municipales de Cotonou et plusieurs mouvements de jeunes et politiques dont la Coalition des mouvements du Nouveau départ (Cmnd). Si l’on admet qu’il s’agit d’une initiative salvatrice, il importe également de s’interroger sur ce qui a pu émousser l’ardeur de Modeste Toboula. De toute façon, Cotonou a toujours besoin de coups de balai !!!
Aziz BADAROU