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Lutte contre la criminalité faunique : Deux présumés trafiquants de dents d’hippopotames arrêtés
Publié le mercredi 1 mars 2017  |  Fraternité
Les
© Autre presse par DR
Les ivoires d`éléphants




Malgré les sensibilisations et les différentes mesures prises par les autorités à divers niveaux, les crimes contre les animaux protégés aussi bien dans nos réserves que dans des espaces non protégés n’ont pas encore cessé. Deux présumés trafiquants ont été arrêtés le mardi dernier à Klouékamè dans le département du Couffo. Ils ont été pris en flagrant délit de commercialisation de 10 dents d’hippopotames. Le gouvernement étant très engagé dans la lutte contre la criminalité faunique, a mis en état d’alerte les forces de sécurité publique. C’est ainsi qu’avec la collaboration technique du programme d’Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore (Aalf-Bénin), les éléments de la brigade de Klouékamè appuyés par leurs collègues d’Aplahoué ont mis la main sur ces deux présumés trafiquants. L’hippopotame du nom scientifique Hippopotamus amphibius, il faut le rappeler, est une espèce partiellement protégée par la loi n°2002-16 du 18 Octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. Cela voudra dire qu’aucun crime ne peut être commis sur cet animal. Ces deux présumés trafiquants sont désormais en conflit avec cette loi pour avoir détenu ses dents. Il est évident que des hippopotames par le passé ont été tués et les dents sont gardées pour des besoins pécuniaires. Ces présumés trafiquants, selon les articles 153 et 154 de la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin et de son texte d’application, risquent de payer une amende de 100 000 à 800 000F et/ou un emprisonnement de 3 mois à 5 ans.
Il faut aussi rappeler que les dents d’hippopotames sont utilisées pour fabriquer des bijoux, des statues d’animaux, et de petits mobiliers.
Pour l’instant, les enquêtes sont en cours pour savoir la provenance des produits. Les trafiquants sont aux mains des forces de sécurité publique pour la suite de la procédure. Dans le cadre de la poursuite de la lutte contre la criminalité faunique, il urge que le gouvernement, par le biais du Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable, prenne les dispositions urgentes pour le suivi rigoureux de la procédure.
Enfin, il est à noter que quelques rares spécimens d’hippopotames sont encore présents dans le fleuve Mono et sont particulièrement menacés par les braconniers. Un appel vibrant est lancé à toutes les populations riveraines de cet écosystème afin que la veille environnementale soit renforcée.
Richard AKOTCHAYE (Coll)
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