Editorial
Expresso: 1000 miracles
Publié le mercredi 1 mars 2017 | Nord Sud
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Dans un environnement où le pari de la quantité est déjà gagné alors que celui de la qualité paraît un vœu pieux, lancer un nouveau titre n’est pas chose aisé. Néanmoins, la passion pour le métier et le souci d’apporter une pierre à la construction de l’édifice national ont mu « l’aventure NORD SUD QUOTIDIEN ». Dans un Bénin où la liberté de la presse évolue en dents de scie, l’accès aux sources est encore un chemin de croix, la concurrence ne pardonne pas du fait de l’étroitesse du marché, survivre et grandir n’étaient pas garantis pour ce nouveau tabloïd. Que de peines soutenues par la satisfaction d’une mission accomplie ! Des soldats sont tombés les armes à la main (Hommage à eux), d’autres ont fui le combat, huit ans après, la lutte continue…NORD SUD QUOTIDIEN fait sa 1000ème parution.
Vérité de Lapalisse : la presse ne se porte pas comme un charme sous nos cieux. On la dit malade, au point que les journaux eux-mêmes en seraient à rédiger leur propre annonce nécrologique. Pour preuve, la vente évoquerait les abysses et le sort de quelques titres ne serait guère plus enviable. L’avènement de nouveaux médias via les TICs et dans un contexte où tout le monde répète que l’avenir appartient à l’image et non à l’écrit, la situation est intenable. Mais la presse écrite, à l’opposé de l’activisme sur les réseaux sociaux, garde tout son sérieux, son impartialité.
Investir son talent, son énergie et son argent dans un titre comme NORD SUD QUOTIDIEN, quand la presse traverse une crise est justement pour rester fidèle à sa passion.
En clair, une édition est un miracle. Nous en faisons 1000 déjà.
Merci à tous ceux qui ont cru en cette aventure qui à la vérité se veut ni neutre ni partisane.
Permettez moi de rappeler d’abord, qu’il s’agit d’un travail d’équipe. Une équipe de jeunes rompus à la tâche.
Vous avez tous montré, artisans de NORD SUD QUOTIDIEN d’hier et d’aujourd’hui, la même passion du journalisme, le même sens du sacrifice au service de ce métier et de ce journal. C’est un métier de fou. Je le sais bien. C’est un métier prenant, exclusif, qui ne supporte pas l’infidélité. Il est exigeant comme l’amour, et c’est bien parce qu’il a toujours été fait avec amour que NORD SUD QUOTIDIEN reste fidèle à son crédo : jusqu’au bout du professionnalisme.
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