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Les candidats au Baccalauréat des séries F et G |
« Diplôme de la fin des études du 2nd cycle de l’enseignement du 2nd degré » et non « premier diplôme universitaire ». C’est la nouvelle appellation que proposent au gouvernement Talon, les membres de la Coordination nationale des enseignants pour les travaux du baccalauréat (Conetra-Bac), pour désigner ce parchemin. La déclaration a été faite, vendredi dernier, au Lycée Coulibaly de Cotonou au cours d’un atelier de réflexion.
Au cours de leur séance, ils ont exigé la correction de l’ancienne appellation du Bac, jusqu’à présent connue sous le nom de « premier diplôme universitaire ».
Maxime Okundé, porte-parole adjoint de la Coordination nationale des enseignants pour les travaux du baccalauréat (Conetra-Bac), s’appuyant sur la loi n°2003-17 du 11 novembre 2003 portant Orientation de l’éducation nationale en République du Bénin rectifiée par la loi n°2005-33 du 6 octobre 2005, appelle le gouvernement à revoir le titre officiel du bac.
Conforment à l’article 38 de cette loi, « la fin des études du second cycle de l’enseignement secondaire général est sanctionnée par l’examen du baccalauréat du second degré ». Ainsi, les relevés et les attestations du baccalauréat portent la mention « Diplôme de l’enseignement du second degré ».
Selon M. Okoundé, l’appellation « premier diplôme universitaire » ne correspond à rien, bien qu’il permet à son titulaire « de poursuivre les études du premier cycle de l’enseignement supérieur ». « Comme cet examen est à tort considéré comme premier diplôme universitaire, on estime qu’il est sous la tutelle de l’enseignement supérieur. Cela n’est pas juste », dénonce le syndicaliste, qui réclame que la tutelle du baccalauréat soit assurée par les responsables de l’enseignement secondaire, vu que ces derniers forment les élèves en les préparant pour l’examen du Bac.
La Coordination nationale des enseignants pour les travaux du baccalauréat (Conetra-Bac) propose « une direction rotative » entre le sous-secteur de l’enseignement secondaire et celui du supérieur pour éviter un conflit entre ces deux ordres d’enseignement.
Boniface CAKPO
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