Le Gouvernement revoie les critères de sélection et d’attribution des allocations d’études universitaires. Le Conseil des ministres du mercredi 1er mars a pris des décrets dans ce sens.
Les conditions d’étude de l’étudiant béninois, son avenir, son mieux-être, la qualité de l’enseignement dispensé dans les universités… sont autant d’éléments sur lesquels travaille le Gouvernement. L’objectif à terme, c’est de parvenir à un enseignement supérieur de qualité. « Le Gouvernement a engagé des actions pour uniformiser les curricula de formation, créer plus de diplômes professionnels et promouvoir l’excellence et le système Lmd », rappelle le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki au cours du point de presse traditionnel organisé pour faire la synthèse des sujets débattus en Conseil des ministres. Ces actions, poursuit-il, « appellent de nouvelles conditions d’attribution des allocations universitaires d’une part, et la mise en place d’une nouvelle Commission nationale des bourses et aides universitaires d’autre part ». En effet, indique-t-il, plusieurs dispositions règlementaires ne favorisent pas la mise en œuvre correcte des réformes introduites dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur, comme la semestrialisation des évaluations. Depuis lors, souligne le ministre d’Etat, « des mesures insatisfaisantes sont pratiquées pour gérer le système d’attribution des bourses ». Au terme des travaux de relecture et de toilettage des textes, le Conseil des ministres a adopté deux projets de décret : l’un portant critères d’attribution des allocations d’études universitaires et l’autre, portant création, composition, attributions et fonctionnement de la Commission nationale des bourses et aides universitaires.
Recensement complémentaire des ménages du grand Nokoué
Dans le cadre de la mise en œuvre des projets «Asphaltage» et «Modernisation de la gestion des déchets solides ménagers» inscrits en bonne place dans son programme d’actions, le Gouvernement se propose de lancer une opération de recensement complémentaire des ménages installés sur le territoire du Grand Nokoué (Cotonou, Abomey - Calavi, Ouidah, Sèmè-Podji et Porto-Novo). La mise en œuvre de ce projet a démarré en octobre 2016, par une étude exploratoire et de cadrage dans l’agglomération de Cotonou. L’étude de la caractérisation des déchets solides ménagers a été également menée en décembre 2016. Au terme de ces deux études, des propositions d’actions ont été formulées, pour une meilleure gestion des déchets dans l’agglomération de Cotonou. Le bureau d’études Girus international qui a exécuté les études et la conception de la phase pilote, a été chargé de réaliser une conception technique du projet sur l’ensemble des cinq villes du Grand Nokoué. Cette phase va nécessiter un recensement complémentaire (populations bénéficiaires desdits projets, typologie des quartiers et des logements, données foncières, références des abonnements à l’eau, à l’électricité, au téléphone et à l’enlèvement des déchets ménagers). Le Conseil des ministres de ce 1er mars a approuvé cette opération de recensement complémentaire.
J.F.M.