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Affaire du pharmacien Adanlin assassiné à Malanville: Le procès renvoyé au 30 mars prochain
Publié le jeudi 2 mars 2017  |  Le Matinal
Justice
© Autre presse par DR
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Le dossier parricide et complicité de parricide commis sur le médecin pharmacien Adalin Clément a été, une fois de plus, reporté. C’est le jeudi 30 que Adalin Lissanon Jean-Marie, Sazonova Inna Mikhailoyna et Mahinou Bruno, incriminées, repondront de leurs actes. Ainsi en a décidé la cour d’assises de Parakou mardi 28 février conformément à la demande du collège d’avocats commis pour la défense des accusés.

Prévu pour se tenir le 28 février au 2 mars 2017, le procès de parricide et complicité de parricide incriminant Adalin Lissanon Jean-Marie dit « John », Sazonova Inna Mikhailoyna et Mahinou Bruno n’a pu avoir eu lieu. Le collège des avocats pour la défense des présumés auteurs de cette infraction commise sur la personne du médecin Adalin Clément, ex-promoteur de la pharmacie le Sahel à Malanville, a une fois encore soulevé l’exception d’inconstitutionnalité du dossier. Selon ces avocats, la procédure, à l’enquête préliminaire, n’a pas tenu compte du respect des droits des accusés. Ils ont avoué avoir pris connaissance d’un dossier qui contient assez d’irrégularités et d’insuffisances. Ils ont alors demandé à la cour de remettre ce dossier à la prochaine session de la cour d’assises de cette année afin de leur permettre de prendre connaissance des actes et d’analyser les nouveaux éléments. Selon eux, le parquet conduit ce dossier comme un dossier de coups et blessures. « On a parlé des voisins du feu Adanlin qui n’ont jamais été entendus alors que c’est sur la base de leurs déclarations que ce dossier a été instruit devant la cour d’assises », ont-ils fait remarquer. Ils ont ensuite précisé que c’est un dossier criminel et de ce fait, les insuffisances doivent être comblées pour que les accusés puissent avoir l’assurance d’être jugés dans les conditions acceptables. Ils ont laissé entendre qu’ils ont initié des constatations par huissier, mais malheureusement, les résultats ne sont pas encore disponibles pour le simple fait que ce dernier rencontre des difficultés sur le terrain. Ils se sont insurgé contre la cour constitutionnelle qui aurait instruit en sens unique leur premier recours en exception d’inconstitutionnalité soulevé à l’audience précédente sur le même dossier. Un recours d’exception d’inconstitutionnalité déclaré irrecevable par la Cour constitutionnelle qui ne leur aurait pas notifié la décision rendue. Mais pour l’avocat de la partie civile, la vérité ne s’enterrera pas et on ne peut plus à cette étape de la procédure demander encore un renvoi sine die. Pour le ministère public, c’est un dilatoire de la défense des accusés. Il a prié la cour d’ordonner la continuation des débats pour en finir avec ce dossier. Pour défaut de confrontation entre témoins et accusés à l’enquête préliminaire, la présomption d’innocence des accusés, la violence des droits de l’homme et des articles 7 et 17 de la constitution du Bénin, la cour a renvoyé l’examen du dossier au 30 mars prochain.

Hervé M. Yotto

& Alexis Ogoubi (Stag)
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