Natitingou - Un atelier d’élaboration du plan d’action et de fiches de projets de coopération transfrontalière dans l’espace frontalier Bénin-Burkina Faso-Togo réunit depuis ce vendredi matin à la salle de réunion de la Préfecture de Natitingou les acteurs locaux, notamment les éleveurs, les agents de sécurité, les maires, les autorités préfectorales, la société civile, les médias, les membres du bureau national de la CEDEAO et autres acteurs des zones frontalières de ces trois pays.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme régionale d’appui à la coopération transfrontalière de la CEDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) adopté en décembre 2016 par la conférence des ministres.
Financée par la GIZ à travers son initiative d’appui au programme des frontières de l’Union africaine, cette rencontre de deux jours permettra aux différents acteurs présents aux débats de définir les enjeux et les défis de paix et de sécurité de développement et de l’intégration locale dans l’espace frontalier Bénin-Burkina Faso-Togo.
A travers les travaux de groupes et des plénières, les participants auront également pour tâche d’identifier les actions prioritaires, de formuler les fiches de projets d’initiatives locales transfrontalières et de relever les principaux acteurs porteurs des projets.
Le maire de la commune de Matéri, Sorikoua Sambiéni, président du cadre de concertation transfrontalier Bénin-Burkina Faso-Togo, a dit sa satisfaction pour la tenue de cette rencontre, qui à l’en croire permettra d’apporter des solutions à plusieurs problèmes sociocommunautaires longtemps restés dans les oubliettes dans les zones frontalières.
La secrétaire permanente de la commission nationale des frontières du Burkina Mne Joséphine Kouara Apiou et celui du Togo Lardja Douti ont quant à eux souhaité que les frontières ne fassent plus l’objet de conflit, mais qu’elles puissent renforcer les bases des relations entre les populations et favoriser le développement des Etats.
Pour le directeur général de l’Agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontaliers, Marcel Ayité Baglo, il est plus que nécessaire de réécrire l’histoire des frontières entre les pays en surmontant les différents problèmes liés à leur gestion.
En prenant l’engagement que son administration, toutes les fois qu’elle sera sollicitée, jouera de manière inconditionnelle sa partition, madame le préfet de l’l’Atacora, Lydie Déré Chabi Nah, a souhaité que chaque acteurs se sente redevable pour jouer convenablement son rôle pour l’atteinte des objectifs de cette rencontre.
ABP/IM/TB