Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Dissémination des résultats sur l’informel: La Cosi plaide pour un dialogue social inclusif
Publié le mardi 7 mars 2017  |  Le Matinal
Noël
© aCotonou.com par Didier Assogba
Noël Chadaré, Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin)
Bourse du travail de Cotonou le 18 Novembre 2016. Meeting des femmes vendeuses du marché Missèbo. Elle dénoncent les décisions arbitraire du préfet Modeste Toboula.




Le chant d’oiseau de Cotonou a servi de cadre, lundi 6 mars 2017 à la rencontre régionale sur la dissémination des résultats de recherche sur l’influence politique des organisations des travailleurs de l’économie informelle. La rencontre coordonnée par la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin) a réuni un panel de chercheurs, des travailleurs de l’informel et des syndicats. Elle vise à présenter les conclusions de deux années de recherches sur le fonctionnement du secteur informel. La finalité de cette recherche conduite au Bénin et au Ghana vise fondamentalement a mesurer l’impact de ce secteur sur l’économie nationale et instaurer un cadre de dialogue social plus profitable pour les acteurs du secteur. Pour le secrétaire général de la Cosi, Noël Chadaré, les travailleurs du secteur informel ont un niveau de représentativité soutenu au sein des organisations syndicales. Il s’agit, affirme-t-il, d’un fort potentiel dont les impacts sur l’économie nationale sont nettement moins visibles. La rencontre d’hier a permis de cerner davantage leur importance et réfléchir à l’instauration d’un dialogue social au service du développement et du mieux-être pour tous. Selon les statistiques, le secteur informel constitue 95% de la main d’œuvre avec un apport estimé à 2/3 de la richesse nationale alors que le formel qui n’utilise que 5% de la main d’œuvre contribue au tiers de la richesse nationale. Deux grands acteurs du secteur que sont les conducteurs de taxi-moto « Zémidjan » et les acteurs du marché Dantokpa ont été ciblés au cours de la recherche. Il en ressort que les conducteurs de taxi-moto ont un taux élevé en terme de précarité. « Ce sont des gens qui peuvent facilement faire une semaine sans rien faire », a souligné l’étude. Le besoin de protéger ces derniers s’impose donc et recentre la thématique d’un dialogue inclusif, objet de la rencontre d’hier. Les recommandations devront servir de canevas pour une approche plus pratique de la question.

HA
Commentaires