Femme battante, Christelle Sègbèya Dossi Houndonougbo rompt le silence. L’ancien Conseiller technique aux sports et ancienne Directrice du Centre des œuvres universitaires et sociales (Cous) se confie à votre journal. Désormais présidente du Cpp, elle aborde ici les questions politiques, sociales et sportives. Elle parle aussi de son livre « Accusée, mais pas coupable » qui va paraître le 13 mars prochain.
adame la présidente, c’est quoi le CPP ?
Le Cpp, c’est le Parti Congrès du Peuple pour le Progrès.
C’est un parti qui a été créé depuis 1997, donc cela fait 20 ans aujourd’hui, et qui est en train de faire comme on le dit, son petit bonhomme de chemin tout en état en action avec les régimes successifs. C’est vrai qu’aujourd’hui, le Parti a changé de tête. Ce qui est en réalité une tradition au sein du Cpp, c’est que nous organisons à bonne date les activités statutaires. Donc, nous avons eu à organiser il y a quelques semaines, le quatrième Congrès du Parti. J’ai l’insigne honneur de porter désormais les idéaux du parti. Comme je l’ai dit tantôt, le Cpp a 20 ans d’existence et pendant ces dix dernières années, le Cpp a soutenu les actions d’un homme, a soutenu un régime à la tête de notre pays, le Docteur Boni Yayi bien entendu, au sein des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe). Et c’est de tradition que le Cpp puisse accompagner le développement de ce pays. Ce qu’il a fait dix ans durant. Nous observons aujourd’hui une pause puisqu’en fin de contrat avec les Fcbe, Cpp, c’est vrai, a soutenu l’action du président Boni Yayi, ce qu’il ne regrette pas. Nous devons faire un retrait stratégique afin de remettre en place les structures de base du parti pour mobiliser les militants et les militantes pour les échéances à venir.
Votre poste de présidente du Cpp est-il mérité ou bien c’est au plus offrant ?
Non ! Je ne pense pas que le Cpp soit un Parti au sein duquel on ne met pas en exergue le mérite. Je crois quand même qu’occuper un poste de responsabilité au Cpp dénote du mérite et de la confiance que vous avez vous-mêmes et de vos pairs. Et je crois que vous connaissez quelques membres du Cpp. Donc, il y en a qui méritent bien d’être à la tête du Cpp. Si ces mêmes personnes ont choisi que je dirige le Cpp, c’est parce qu’elles ont certainement trouvé en moi des qualités qui permettent de faire avancer le Parti, d’avoir le consensus à tout point de vue et d’instaurer la solidarité, la convivialité au sein du Parti tout en ne perdant pas de vue nos idéaux, nos objectifs.
Que répondez-vous à ceux qui pensent que vous n’avez pas de fief ?
Rires. Je ne m’inscris jamais dans les polémiques. De toutes les façons, je voudrais dire aux Béninoises et aux Béninois que mon fief, c’est le Bénin. Je travaille au quotidien pour être Béninoise dans toutes les contrées de notre pays. Et au niveau du Cpp, les mêmes qui pensent qu’on n’a pas de fief, c’est les mêmes qui parlent encore de mon appartenance à une région, les Collines. Et en cela, je suis déjà heureuse qu’ils m’identifient par rapport aux Collines et qu’ils identifient aussi le Cpp par rapport aux Collines. Cela veut dire que le Cpp a bel et bien un fief. Je suis des Collines, je suis de la Commune de Dassa-Zoumè, je suis de l’arrondissement de Soclogbo, et par conséquent, depuis dix ans, j’ai toujours milité au niveau des Collines. Que ce soit à Dassa, à Savalou, à Bantè, Savè, Ouèssè et même Glazoué, il y a des Béninois et Béninoises qui me connaissent très bien. Donc, c’est déjà un pas. Et moi, je ne suis pas dans une course de vitesse. Je suis dans une course d’endurance, et ceux qui sont sportifs savent ce qu’est une course d’endurance. C’est en cela que je voudrais dire aux uns et aux autres de se mettre à l’aise et de se calmer. A mes détracteurs, je voudrais leur dire que je suis heureuse de les lire, je suis heureuse de les écouter parce qu’ils me permettent d’aller de l’avant. Ils me permettent de travailler plus, de réaliser quelque chose modestement pour mon pays et pour mes compatriotes. Je ne salue pas la méchanceté de l’homme, du tout pas. Mais je salue au moins tous ceux qui me permettent d’aller de l’avant. Et en matière de fief, je continuerai de travailler, et mon fief sera complètement le Bénin.
Lors des dernières législatives, vous avez fait carton plein avec trois députés sur trois. Aujourd’hui, le Cpp en tant qu’entité compte combien de députés ?
Sourire !!! En fait, je pourrais même dire que le Cpp compte deux députés. Lors de notre dernier Congrès, j’ai écouté le député Jean-Eudes Okoundé avec beaucoup de plaisir quand il déclarait publiquement qu’il est un « Produit » du Cpp et que sans le Cpp, qu’il ne serait jamais député. Et il a raison. J’apprécie d’ailleurs cet acte de courage et d’objectivité de l’Honorable Jean-Eudes Okoundé parce qu’en 2011, je l’ai fait positionner au prix fort de ma vie en restant avec lui sur la liste Cauris 2 et j’étais en réalité sa suppléante. Même au sein des Fcbe, tout le monde sait que j’ai payé le prix fort en le soutenant. Je ne le regrette pas puisque ceux qui étaient autour de moi en ce moment, certains n’avaient pas compris mon choix. C’est ce qui lui a permis d’intégrer le milieu et de prendre la même place cette fois-ci en 2015 sur la liste Fcbe pour se faire élire député à l’Assemblée nationale. Je suis également restée à ses côtés en tant que suppléante. Nous ne pouvons pas dire, que quelqu’un que nous avons coopté en 2011 et qu’on a travaillé pour qu’il soit élu, nous le considérons comme député du Cpp. Je voudrais bien croire que dans les jours ou mois à venir, que le député reviendra complètement à la maison en déclarant franchement son appartenance au Cpp.
Quand vous prenez le député Valère Tchobo, c’est une personnalité avec laquelle nous travaillons depuis des années. Il est aussi des Forces Cauris pour un Bénin Emergent. Nous sommes dans les Collines, nous avons travaillé ensemble, nous nous sommes battus ensemble. Aujourd’hui, le député Tchobo nous a rejoints au Cpp. Par conséquent, moi, en tant que Présidente du Cpp, je suis dans l’addition. Je ne suis pas dans la soustraction. Et pour moi, je considère qu’au Cpp, j’ai deux députés à l’Assemblée nationale. Nous allons nous battre pour les années à venir, au niveau local, au niveau communal et même au niveau de la 9ème Circonscription pour avoir des élus. Par le passé, le Cpp l’avait déjà fait parce que le Cpp avait déjà eu un député avec quelques partis en alliance. Et le Cpp a eu énormément d’élus locaux, le Cpp a eu des maires. Actuellement, nous n’avons qu’un seul maire, celui des Aguégués. Il est Cpp et que les gens ne se trompent guère, les Aguégués sont en majorité pour le Cpp.
Le Cpp est-il de la mouvance ou de l’opposition ?
Je ne voudrais pas que nous nous focalisions sur cet état de choses en nous demandant si le Cpp est de la mouvance ou de l’opposition. En tout état de cause, je voudrais que les gens retiennent que le Cpp, depuis sa création, a un objectif clair et net, travailler pour le développement du Bénin. Et le Cpp a toujours souhaité que lorsqu’on est dans un pays comme le nôtre, un pays en voie de développement, ce pays a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles, il faut s’inscrire dans le développement. Et aujourd’hui, nous sommes dans cette position de développement. Si nous pouvons apporter quelque chose à quelque régime que ce soit pour le travail républicain, nous serons toujours présents. Nous sommes comme des soldats qui, une fois appelés au front, répondent. Et c’est partout où besoin sera. Que cela soit simplement conforme à nos idéaux. Que cela soit conforme à ce dont nous rêvons pour ce peuple.
Depuis bientôt un an, le Bénin est rentré dans un nouveau processus de gouvernance, la « Rupture ». Comment appréciez-vous la gestion sous le « Nouveau départ » ?
En ce qui concerne les 12 derniers mois que nous passons au Bénin, je voudrais juste attirer l’attention du Chef de l’Etat sur trois choses.
Première chose : Le peuple béninois a toujours été un peuple qui a toujours voulu et qui demande fermement que ses dirigeants soient à son écoute. Je voudrais demander au Chef de l’Etat, qu’il ait l’écoute nécessaire à l’endroit de son peuple qui en fait la demande.
Deuxième chose : Je voudrais aussi attirer l’attention du président de la République que nous sommes dans un pays où, nous avons cultivé le social. Nous avons cultivé la fraternité, nous avons cultivé l’entraide et qu’il ne perde pas cela non plus de vue.
Troisième chose : Je voudrais dire à l’attention du président de la République que, aujourd’hui, notre pays a visiblement besoin de se réconcilier avec lui-même. Que le peuple béninois a besoin de se parler. Nous avons besoin de nous écouter, de nous entendre et nous avons aussi besoin de nous pardonner, de nous réconcilier. Et que le meilleur cadeau qu’il offrira au peuple béninois, c’est de nous amener autour d’une table pour que nous puissions discuter de façon honnête et franche des questions qui fâchent pour un « Nouveau départ ». Ce qui va permettre aux uns et aux autres de se sentir « Béninois », de ne pas se sentir « exclus » des problèmes de la cité. Je pense que c’est très important. Je ne demande pas une Conférence nationale, mais je pense qu’il urge aujourd’hui, 27 ans après la Conférence nationale des forces vives de la nation, que le peuple béninois, par des personnes désignées, se retrouvent autour d’une table pour échanger et discuter. Cela permettra aussi à ce peuple de parler d’autres orientations stratégiques qu’il faut adopter pour le développement harmonieux de ce pays. Je voudrais souhaiter qu’il faille que nous nous dotions d’une « Bible » de développement, et n’importe quel président qui vient, dès qu’il s’installe à la magistrature suprême de notre pays, qu’il puisse suivre cette « Bible » et que nous arrêtions avec cette gestion de coup par coup. Et que chaque système qui vient n’ait plus son « PAG », et dès lors qu’un autre arrive, il oublie complètement le passé et pense qu’il faut reprendre. Et à force de vouloir reprendre, nous continuons de nous engouffrer dans le sous-développement. Je pense que le président de la République, dans sa position actuelle, peut nous offrir en réalité ce cadeau. Il le fera en tenant aussi compte de ses réformes qui sont annoncées au plan constitutionnel. Je sais qu’il faut régler des problèmes au plan constitutionnel, mais au plan économique, il le faut aussi.
Pensez-vous que ces réformes vont avoir l’adhésion populaire ?
Cela va dépendre de la méthode du chef de l’Etat.
A l’Assemblée nationale, le chef de l’Etat veut obtenir la majorité des quatre cinquièmes. Est-ce que c’est possible ?
Si le chef de l’Etat dit qu’il veut recueillir les quatre cinquièmes, c’est qu’il a déjà fait un travail préalable. Moi, je n’ai aucune volonté en la matière puisque le chef de l’Etat est le chef suprême. C’est lui qui est le père de la Nation et c’est lui qui choisit la méthode. A l’Assemblée nationale, certainement qu’on lui dira la méthode la plus appropriée pour avoir l’adhésion de tout le monde en ce qui concerne les réformes.
Lorsque nous parlons du système partisan, est-ce que le Cpp peut se retrouver par rapport à une idéologie ?
Bien sûr que le Cpp peut se retrouver dans une idéologie. Quand on parle du système partisan, c’est vrai que nous avons un système partisan qui présente depuis quelques années des faiblesses. Et il est important de les corriger. Mais ces faiblesses ne doivent pas nous faire perdre de vue que nous avons aussi opté pour le multipartisme intégral. Le multipartisme intégral aujourd’hui ne veut pas dire qu’il faut se rassembler en trois ou quatre partis seulement. Nous pouvons toutefois aller aux grands rassemblements, ce qui permettra sans doute à l’Etat de renforcer le travail fait par les partis politiques à la base. Si nous maintenons les mêmes comportements politiques, nous retomberons dans les travers que nous connaissons. Nous avons la transhumance à haute dose qu’il faut prendre en compte. Nous savons qu’il y a des faiblesses au niveau du système partisan. Mais en voulant les corriger, il ne faudrait pas nous mettre dans un système où il n’y aura qu’un seul système qui dirigera pendant des années.
Nous allons changer de sujet et parler de l’Ong Défense sans frontière. Quels en sont les objectifs ?
Défense sans frontière est une Ong qui est installée depuis quelques années et qui voudrait militer pour la cause des déshérités. Nous avons déjà commencé par aller secourir et aider les enfants déshérités. Ce sont pour la plupart des orphelins des villages SOS ou dans les orphelinats. Si nous avons les moyens, si nous avons la confiance des partenaires, nous pouvons renforcer nos interventions. Mais de manière prioritaire, Défense sans frontière voudrait s’occuper de ce qui se passe dans les milieux carcéraux. Des personnes vivent en effet dans ces milieux dans des conditions inexplicables. Il va falloir que nous nous penchions non seulement sur les conditions dans lesquelles elles vivent, mais aussi sur les conditions qui les amènent dans ces milieux. Comment est-ce que nous appliquons le code de procédure pénale ? Comment est-ce que les individus sont en sécurité par la loi ? Donc, cette Ong veut travailler aux côtés des structures de l’Etat pour l’amélioration des conditions au niveau des différentes prisons au Bénin. C’est ce que nous voulons faire avec la contribution des autres.
Vous prenez des engagements par rapport à la défense des enfants. Mais on vous reproche aussi d’avoir battu votre domestique à mort. Que répondez-vous ?
Heureusement que vous avez dit « on me reproche d’avoir battu ma domestique à mort ». Je voudrais qu’on arrête un peu dans ce pays de vouloir toujours porter aux autres la responsabilité de ce qui n’est pas. Je souhaiterais qu’on arrête d’inventer des choses qui n’existent pas. Je sais de quoi vous voulez parler. Mais je voudrais rester complètement calme et sereine. Je ne voudrais pas m’affoler pour un dossier qui à un moment donné a été monté, je ne sais où. Je reconnais que j’avais eu un problème chez moi et que j’ai perdu une fille qui était avec moi, dans une période de vulnérabilité en tant que femme et aussi dans une période d’intérêts pour certains qui ont trouvé bon que c’était le moment de régler des comptes avec moi et de me faire passer pour ce que je ne suis pas. Je rends grâce à Dieu que la justice de mon pays ait pu trancher et révéler qu’enfin, il n’y a pas de preuves qui permettent de conclure que je suis coupable de tels actes, et a rendu un non-lieu. Je pense que c’est une page noire de ma vie que je voudrais fermer en continuant mon chemin. En tout état de cause, je pense quand même qu’il est important pour moi qu’après la décision de la justice, je puisse parler aux Béninoises et aux Béninois. Leur parler, ce n’est certainement pas aller dans chaque foyer pour expliquer ce qui s’est passé. C’est l’objet donc de mon livre intitulé « Accusée, mais pas coupable » qui relate les faits.
Voulez-vous dire que c’est un livre cœur tranquille ?
Oui, c’est un livre cœur tranquille. Mais j’aimerais dire à ceux qui me lisent que je suis là et que je suis une femme complètement sereine.
L’approche genre a déjà commencé au niveau du Cpp et le 8 mars est la journée internationale de la femme. Quel est votre message à l’endroit des femmes ?
C’est presque le même message. Je voudrais d’abord les saluer ; saluer leur engagement, leurs efforts au quotidien pour accompagner le développement du pays. Et lorsqu’on parle de développement, c’est ce qu’elles font de la base jusqu’au sommet. Je voudrais aussi les exhorter à plus de courage et à plus d’engagement pour que nous puissions ensemble relever le défi qui se présente à nous. Le principal défi, c’est le développement ; comment faire pour autonomiser la femme, comment faire pour sortir la femme de la pauvreté, comment faire pour permettre à la femme de prendre part à la prise de décision au niveau de la cité.
Vous pensez toujours que la femme devrait être au cœur du développement, mais chez nous, la représentativité au niveau des institutions n’est pas encore ce qu’elle devrait être.
Lorsqu’on dit vouloir mettre la femme au cœur du développement, cela ne veut pas systématiquement dire qu’il faut qu’elles soient toutes au niveau des instances de décision. A quelque niveau où la femme se trouve, elle doit tout faire pour être la meilleure. Même si elle est dans l’atelier, elle doit être la meilleure. Et c’est à partir de là qu’elle, dans son domaine, pourra montrer qu’elle a droit aux prises de décisions. Je voudrais aussi ajouter que le niveau atteint aujourd’hui par les femmes au Bénin dans les instances de décisions n’est pas mauvais. Il va falloir travailler davantage pour en bénéficier plus et ce serait au mérite.
Vous êtes ancien Conseiller technique aux sports au ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs. Quel regard portez-vous sur le sport béninois ?
Le sport béninois n’est pas le plus reluisant. Le rayonnement du sport doit passer par la prise de décisions courageuses de la part des ministres qui en ont la responsabilité. Il s’agira de prendre des décisions fortes et de définir des priorités. Le Bénin sera un pays de lutte traditionnelle dans quatre ou cinq ans. C’est un exemple que je donne à tout hasard. Donc, il faudra créer les conditions pour y arriver. C’est vrai que les autres fédérations sportives ne seront pas d’accord, mais cela ne veut pas dire qu’elles seront délaissées et qu’on va mettre tous les moyens à la disposition d’une seule fédération. Aujourd’hui, le ministère dispose d’un budget assez conséquent pour répondre efficacement aux attentes des fédérations. Donc, le sport béninois pourrait connaître un avenir meilleur.
Depuis 7 ans, le football béninois traverse une crise interminable. Le chef de l’Etat a décidé de mettre en place un Comité consensuel transitoire. Pensez-vous que ce Comité pourra atteindre les résultats escomptés ?
Je ne pense pas. Il est vrai que je ne suis pas pessimiste. Toutefois, je pense que ces acteurs ne pourront pas s’entendre pour travailler. Soit, les uns vont travailler sans les autres et vice-versa. Au finish, on ne pourra pas atteindre le résultat escompté.
Pourtant, on engage l’équipe nationale pour les éliminatoires de la Can Cameroun 2019
On ne va pas sacrifier l’avenir des jeunes à cause de la crise. Il est normal que le Bénin participe à ces compétitions afin de se maintenir dans l’arène continentale et internationale. Cela permet aussi au Bénin de bénéficier des avantages des institutions. Donc, c’est toujours bon de nous maintenir dans les grandes compétitions après avoir manqué trois fois de suite la Can.
Votre mot de la fin
Je souhaite que l’âme des anciens chefs d’Etat plane sur le Bénin. Je souhaiterais que les anciens présidents de la République encore vivants (Nicéphore Dieudonné Soglo et Boni Yayi) prient tous les jours pour ce pays. Je demanderais au chef de l’Etat actuel d’écouter son peuple. Enfin, je rappelle aux Béninoises et aux Béninois que mon fief, c’est le Bénin.
Ambroise ZINSOU