Mesdames et messieurs, chers compatriotes…
En cette date du 08 mars qui commémore la journée internationale des droits des femmes, un communiqué abondamment relayé sur internet et les réseaux sociaux fait état d’un message de la présidente de l’Union pour le Développement du Bénin Nouveau (UDBN) à l’endroit des femmes béninoises et de la société toute entière. S’il est vrai que cette date particulière nécessite des mots d’encouragement et d’exhortation à l’endroit de la gente féminine béninoise, laborieuse et courageuse, le texte publié ne provient pas de moi, ni des instances dirigeantes de l’UDBN. A aucun moment, le parti n’a songé saisir l’occasion de cette célébration pour se lancer dans des critiques à l’encontre du régime de la Rupture comme c’est le cas dans le texte publié. Ce document relève donc purement et simplement d’une manœuvre pour nous mettre en porte-à-faux avec le gouvernement du Président Patrice Guillaume Athanase TALON et lui faire penser que l’UDBN ne soutient pas les réformes courageuses et avantageuses qu’il a engagées dans l’ensemble des secteurs de la vie sociopolitique du Bénin depuis son accession au pouvoir.
Je tiens donc à me féliciter de l’abandon du choix d’un pagne et des célébrations festives inutiles du 8 mars ainsi que de l’initiative gouvernementale qui tend désormais à amener les femmes béninoises à réfléchir à leur devenir dans une société nationale et internationale désespérément inégalitaire. Nos droits en tant que femmes méritent d’être mieux pris en compte, et la responsabilité en incombe non pas seulement à l’Etat, mais à la société toute entière.
J’invite enfin toutes militantes et sympatisantes de l’UDBN et les autres à célébrer cette journée dans la sérénité et la confiance dans nos institutions et dans notre gouvernement.
Vive le Bénin révélé !
Vive la femme Béninoise !
Vive l’UDBN…
Paris, le 08 mars 2017. *Hon. Claudine Afiavi PRUDENCIO