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Pour faire passer le projet de Constitution : Yayi et les Fcbe comme argument
Publié le vendredi 10 mars 2017  |  Matin libre
L`ancien
© Autre presse par DR
L`ancien président de la république du Bénin Dr Boni Yayi




Cela a repris. Les campagnes de dénigrement contre le pouvoir défunt comme ce fut le cas les premiers mois de la Gouvernance Talon. Montrer que c’est Yayi Boni et les siens qui sont les « empêcheurs de tourner en rond » du pouvoir actuel. C’est ça la nouvelle trouvaille ou la pillule à faire avaler à l’opinion publique. Mais de moins en moins le peuple y fait foi. Avec l’actualité sur la révision de la Constitution, l’on pointe déjà du doigt les Forces cauris pour un Bénin émergent. Il se dit dans certaines presses et dans les réseaux que les Fcbe sont en train d’ourdir un coup pour faire échec au projet. Comme si cela ne suffisait pas, c’est leur leader charismatique Yayi Boni qu’on passe au banc des accusés. On fait feu de tout bois pour faire savoir à l’opinion publique que la nouvelle mouture du projet exclu définitivement l’ex chef des Cauris de la course à la Marina. Pis, on en a rajouté. L’ancien chef de l’Etat, son ancien argentier national, un homme d’affaires et un maire d’une ville à statut particulier se seraient réunis à Paris pour empêcher Patrice Talon d’atteindre son objectif de réviser la loi fondamentale. En réalité, cette campagne de communication actionnée depuis quelques jours n’a pour but que de braquer l’attention du peuple sur Yayi Boni et les siens, le détourner du vrai débat sur la révision de la Constitution et rallier le grand nombre à la cause. Au fait, le plan c’est de montrer que Patrice Talon dans le document à envoyer au Parlement, s’est arrangé pour barrer la voie à Yayi Boni, qui parce que voulant d’un autre mandat en 2021, est en train de fomenter des coups pour freiner le processus. On veut continuer à surfer sur une supposée impopularité de l’homme de Tchaourou, comme ce fut le cas entre avril et juillet 2016, pour avoir l’adhésion du grand nombre, oubliant que le peuple n’est plus dupe. En effet, après six mois voire un an de gestion, les populations savent désormais que c’est Talon qui a leur destinée ; et donc Yayi Boni, c’est fini. Et pourquoi on veut toujours trouver des poux sur une calvitie ? Le 6 avril 2017 n’est plus loin. Patrice Talon aura à défendre son bilan d’un an de gestion. Le plus important aujourd’hui, c’est de se concentrer sur ce bilan et surtout les perspectives au plan social où les populations l’attendent le plus.

W.B
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