La lueur d’espoir ne se lit plus sur le visage des agents de la Sonapra depuis le démarrage du processus de liquidation prononcée par le gouvernement depuis trois mois environ et confié au cabinet Mazars dont le siège est en Côte-d’Ivoire.
Nommé par décret depuis le 11 janvier, le cabinet du sieur Armand Fandohan n’a pu prendre service qu’un mois après c’est à dire le 14 février dernier sans aucune orientation de la part du Gouvernement de Talon pour faire aboutir ce processus qui créé le stress dans le rang des travailleurs surtout que les forces sociales ne sont impliquées ni en amont ou en aval, juste une gestion et une prise de décision de façon unilatérale de cette société vieille de plus de trente ans dans le domaine de la diversification et la promotion agricole au Bénin et dont les résultats sont palpables. Parlant de stress et de victime, la preuve pour défaut de couverture sanitaire, un agent en service au niveau de la Direction Régionale zone nord à trouver la mort et ceci ne pouvant pas prendre entièrement en compte ses soins, contrairement à ce qui se passait. Dans ce contexte encore où les salaires accusent de retard comme c’est le cas du mois de février jusqu’à cette date ne sont pas prêts, qu’une autre nouvelle tombe faisant état de ce que le personnel des entités de la Sonapra sera dégraissé. Et ceux qui seront dans ce cas se verront priver des indemnités de transport.
Plusieurs questions sans réponses reviennent dans la bouche de ses agents qui sont entre l’enclume et le marteau surtout que ce processus et le volet social envoyé aux calendes grecques apparemment. Que cache ce mutisme du gouvernement dans le processus de la liquidation de la Sonapra ? Pourquoi il faut écarter les forces sociales de ce processus qui porte à croire qu’il s’agit d’une guerre de personne ou de règlement de compte. Il urge que ce processus de liquidation jugée apaisée mais qui fait saigner le respecte les normes et les prescriptions s du code de travail en vigueur au Bénin. Pour les agents de la Sonapra, la création de 500.000 emplois dans le PAG de 2016-2021 par le gouvernement de Patrice Talon ne doit faire objet de suppression ou de remplacement de l’existant.
C. Z