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Plusieurs tonnes de régimes de palme convoyées à la CODA : La preuve de gestion efficiente de l’URCAR à l’ère du comité paritaire
Publié le lundi 13 mars 2017  |  Nord Sud
Huile
© aCotonou.com par DR
Huile Rouge du Bénin




3244,730 tonnes de régimes de palme fournies à la CODA en deux semaines d’activités. C’est le chiffre qui fait frémir plus d’un, quand on sait que ça fait bien longtemps que de prouesses n’avaient plus été possible dans les plantations depuis des années. C’est donc un record qui vient ainsi d’être battu par le comité paritaire installé par le Préfet du département du Plateau Valère Setonnoudé et les autorités judiciaires du tribunal de deuxième instance de Pobè, sans oublier le travail de fourmi abattu par le procureur Célestin Kponnon. Pour preuve, depuis 1997, année à laquelle les conflits ont démarré, l’URCAR n’a jamais enregistré un résultat aussi reluisant. Mieux, les régimes de palme ont été souvent vendus à des particuliers sans aucune traçabilité dans le vil dessein d’appauvrir les vrais coopérateurs comme on pourrait être tenté de croire. Il urge donc que le Préfet Joachim Apithy de l’Ouémé prête mains fortes à son homologue du Plateau pour la bonne santé financière des communes concernées. Dans ce registre, il faut noter que depuis le retour de la paix, les quatre communes habitant les CAR doivent récupérer des dizaines de millions au titre de la Taxe de Développement Local (TDL). Quoi de plus pour développer une commune à l’ère de la décentralisation? On peut donc conclure sans se tromper que la crise qui secoue les coopérateurs de l’Union Régionale des Coopératives d’Aménagement Rural (Urcar) semble se dénouer. Ainsi, les deux ailes en conflit travaillent en symbiose pour l’émergence du secteur palmier à huile au Bénin. Le dynamisme du Chef de l’État et de son gouvernement est salué par les acteurs qui entendent redorer le blason de cette filière minée par plusieurs années de guéguerre. Aussi, est-il important de louer le courage et la détermination du Préfet Valère Setonnoudé et du procureur Célestin Kponnon qui, nonobstant les crocs en jambes suivent de près le processus qui annonce de belles perspectives pour la filière.
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