Une délégation du ministère du Travail, de la Fonction publique et des Affaires sociales conduite par Wilfried Gbéssi, a rencontré mardi après-midi à la mairie de Djakotomey les conseillers communaux et les jeunes de la commune pour les sensibiliser sur les opportunités du Projet emploi des jeunes (PEJ).
A en croire le coordonnateur du projet, Mesmin Fayihoun, selon les statistiques, plus de 50% de jeunes sont au chômage et les plus marginalisés sont des gens peu ou pas instruits et c’est pour les sortir de la précarité que l’Etat a mis en place le PEJ.
Dans sa phase opérationnelle, le PEJ financé par la Banque mondiale, vise à former d’abord les jeunes en entrepreneuriat et ensuite apporter un soutien à l’installation de ces jeunes pour qu’ils puissent sortir du chômage et du sous-emploi.
Pour la phase pilote, le PEJ intervient dans trois secteurs, à savoir : l’artisanat, la transformation agricole et le tourisme.
Au plan national, selon le coordonnateur, le PEJ envisage former deux mille cinq cent (2 500) jeunes pour l’obtention du Certificat de qualification professionnelle (CQP) et dix-sept mille (17 000) en micro-entreprise dont 50% de femmes. Toujours dans cette phase pilote, le PEJ va renforcer la capacité des maîtres artisans, équiper les centres de formation professionnelle et encourager les jeunes filles à s’intéresser aux métiers d’hommes, notamment la mécanique, la maçonnerie, la menuiserie.
Dans la commune de Djakotomey et comme dans les autres communes, les jeunes seront enregistrés auprès d’un agent communal d’enregistrement par numéro de grattage et les bénéficiaires tirés au sort par jeu de hasard.
A Djakotomey, il est prévu un quota de 229 jeunes dont 50% de femmes. Pour bénéficier de la formation, il faut être un jeune béninois âgé de 18 à 35 ans résident dans la commune et être en situation de sous-emploi. A la fin de la formation, sur les 229 jeunes formés, le PEJ va accompagner 162 retenus sur la base de leur assiduité avec une enveloppe financière de deux cent mille (200 000) francs CFA comme frais de démarrage pour chacun des jeunes.
A la fin de la sensibilisation, le maire Etienne Tognigban a invité chacun des participants à se rendre disponible dès que le recensement va démarrer en avril. Quant aux futurs chanceux bénéficiaires de la subvention du PEJ, le maire a souhaité que les fonds qui seront mis à leur disposition soient effectivement utilisés pour la cause et non dépensés pour d’autres fins.