Avec le départ d’Issa Hayatou de la présidence de la CAF, c’est la deuxième moitié de l’histoire de la Confédération qui s’achève. En 29 années, le Camerounais a fait faire un bond en avant au football africain. Bilan.
Il a donné du poids au football africain
Lorsqu’Issa Hayatou prend les rênes de la CAF en 1988, celle-ci est encore loin d’être une force politique dans le football mondial. Certes, la situation s’est améliorée depuis que le Brésilien Joao Havelange est devenu président de la Fédération internationale de football (FIFA) à la place du Britannique Stanley Rous, en 1974. Mais l’Afrique est encore loin d’être cette force politique désormais très courtisée par la FIFA et crainte par les Etats africains.
Par ailleurs, le continent n’a alors que deux représentants en phase finale de la Coupe du monde. Grâce, entre autre, à l’activisme d’Issa Hayatou, cette représentativité passe à trois en 1994, puis à cinq en 1998 avec le premier Mondial à 32 équipes.
... suite de l'article sur RFI