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© Autre presse par DR
le porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo, Lambert Mende |
Comme à l’accoutumée à chaque changement de régime au Bénin, on assiste depuis quelques jours à une vaste campagne d’intoxications pour discréditer les deux consuls honoraires du Bénin en poste dans ce pays frère. Heureusement, leur mode opératoire n’a pas changé, il est connu de tous : envoyer des tracts et s’agiter dans les médias traditionnels ou sociaux au motif que les consuls ne travaillent pas à leur bien-être. Or c’est le tout le contraire et les dernières actions dans le cadre de la coopération bilatérale entre les deux pays prouvent le contraire.
Si les Béninois vivant au Congo, particulièrement ceux de Pointe Noire n’avaient pas de bonnes conditions d’entrée et de séjour au Congo, pourquoi l’Etat congolais aurait dépêché du 08 au 10 mars dernier, une mission de travail au Bénin pour obtenir la réciprocité pour leurs nationaux des avantages accordés aux compatriotes béninois ?
Cette visite de travail conduite par le Colonel de police Tondo Louis-Marie, Directeur de l’Immigration et trois autres cadres congolais est la preuve que les accusations d’un groupuscule de Béninois de Pointe Noire sont en porte à faux avec la réalité. La communauté béninoise fait partie des privilégiées au Congo au regard des avantages relatifs aux mesures de facilitation d’entrée et de séjour dont elle jouir contraire aux autres étrangers. Entre autres, on peut citer la suppression du certificat d’hébergement ; l’allègement des pièces à fournir pour l’établissement de carte de séjour ( une copie de la carte de séjour ; une copie du passeport ; deux photos d’identité et un montant de 106000F) ; l’exemption d’amende et de pénalité en cas de la non mise à jour du titre de séjour pendant une longue durée lors du renouvellement dudit titre ; la libre entrée au Congo pour les ressortissants béninois ayant égaré leur carte de séjour et l’acquisition de la nationalité congolaise à partir de l’âge de 17 ans des ressortissants béninois nés au Congo. Au regard de ce qui précède, les autorités congolaises souhaitent que le Bénin fasse pareil à l’égard de leurs compatriotes résidents sur son sol.
Ces mesures sont le fruit des excellentes relations entre les deux présidents et de leur grande vision que les deux consuls honoraires mettent en œuvre. D’ailleurs en moins d’un an, le président Patrice Talon s’est rendu deux fois au Congo chez son homologue Dénis Sassou N’Guesso. Des visites qui ont permis au Chef de l’Etat béninois de s’enquérir de la situation de ses compatriotes. S’ils vivaient mal, le Chef de l’Etat aurait été informé et agir auprès de son homologue congolais. D’où, on a du mal à percevoir ce que dénoncent ces agitations venant en occurrence de Pointe Noire.
« …Les deux consuls honoraires du Bénin chez nous jouent bien leur rôle. C’est grâce à eux que nous avons accordé plusieurs avantages aux ressortissants béninois vivant au Congo. S’ils ne sont pas, nous ne seront pas là aujourd’hui. Messieurs Isidore Bessovi –Sossa consul honoraire du Bénin à Pointe Noire et son homologue Younoussa Mamadou de Brazzaville font un gros boulot pour l’entrée et le séjour de leurs compatriotes sur le sol congolais. » a laissé entendre le directeur de l’émigration e t de l’immigration (DEI) congolaise Colonel de police Louis-Marie Tondo au micro des journalistes après la rencontre de travail entre les deux parties. Ceci témoigne de la satisfaction que procurent les deux consuls honoraires du Bénin. Ainsi, on comprend que les mobiles des trouble-fêtes sont d’ailleurs. Il s’agit pour eux de distraire le ministre des affaires étrangères béninois Aurelien Agbénonci et le Président de la République Patrice Talon en nourrissant une cabale contre les autorités consulaires afin de se faire positionner. Or la plus grande partie de la communauté béninoise au Congo est en parfaite harmonie avec les actions des deux consuls. D’ailleurs à travers des réunions, elle l’a réitéré. Donc les autorités béninoises doivent être vigilants pour ne pas tomber dans les pièges de ces fauteurs de troubles qui parlent de mauvais traitements mettant à mal les relations avec le Congo
Raoul HOUNSOUNOU
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