Rien ne va plus au sein des responsables de la mosquée centrale d’Adja-Ouèrè. Et pour cause, la contestation de l’installation du nouvel imam est source d’atteinte à l’ordre publique dans la commune. Face à la situation le préfet du Plateau a décidé de prendre ses responsabilités.
« Les responsables de la communauté musulmane dans la commune d’Adja–Ouèrè ont jusqu’à mercredi prochain pour venir me présenter celui choisi par les deux camps », a martelé le préfet du Plateau, samedi dernier, en rappelant qu’il sera dans la triste obligation d’ordonner la fermeture de la mosquée centrale d’Adja-Ouèrè jusqu’à nouvel ordre, si les deux camps n’arrivaient pas à s’entendre après ce délai.
M. Daniel Valère Sètonnougbo menace de fermer ce grand centre de prière, si les fidèles de cette communauté ne trouvent pas un compromis à la crise née de l’installation du nouvel imam.
Le préfet a confié avoir renvoyé les protagonistes de la crise à de nouvelles tractations afin d’opérer un choix consensuel au plus tard le 22 mars 2017. Cette démarche de l’autorité préfectorale fait suite à un nouvel échec des négociations pour concilier les deux parties.
Déjà, vendredi dernier, aucun fidèle de cette communauté musulmane n’a pu accéder à la mosquée pour la prière en raison de la fermeture des portes et de la présence de forces de l’ordre déployées sur lieux.
Mohamed Amidou