Plus d’un an après la prise de l’arrêté 2015 N°2831/Mefpd/Dc/Sgm/Dgi/Ddial/ portant modalités d’utilisation du coût administratif des impôts et taxes perçues du budget des Communes, les autorités communales éprouvent toujours des difficultés à l’appliquer. C’est pour corriger cela que l’Ancb a organisé, le vendredi 24 mars 2017 à Lokossa, un atelier de vulgarisation de ce document.
Ouvrant la rencontre, le maire de Parakou et président de la commission thématique économie et finances locales de l’Ancb, Charles Toko, a énuméré les différentes difficultés qui entravent l’application efficace de cet arrêté. A l’en croire, les difficultés dans la mise en œuvre de ce document sont de divers ordres. Soit, il est incompris par les acteurs ou soit la part qui devrait revenir à chaque bénéficiaire est mal calculée. « La plupart des communes ne savent pas comment entrer en possession du pourcentage revenant à la cellule Rfu ou au service qui y tient lieu », a-t-il expliqué. Au regard de ces entraves, il a déclaré qu’il urge que l’Ancb organise des séances d’explication en direction des élus locaux et receveurs-percepteurs du Mono et du Couffo. «C’est ce qui justifie la tenue de la rencontre de Lokossa. Le même exercice a été déjà fait dans l’Ouémé-Plateau et se fera dans les autres binômes de départements afin que tout le territoire soit couvert », a-t-il ajouté. A l’en croire, cet atelier a pour objectif d’expliquer à tous les acteurs en charge de l’application de cet arrêté, le contenu et la procédure à mettre en œuvre afin qu’ils entrent en possession de la part des impôts et taxes qui leur reviennent. Et pour relever ce défi, le maire de Parakou, Charles Toko, a invité tous les participants à formuler de bonnes recommandations pour une bonne application de cet arrêté au profit des communes. A la fin des travaux, les participants se sont dits satisfaits de la formation qui leur a été dispensée.
Claude Ahovè
(Br Mono-Couffo)