Le président de l’Assemblée Nationale française à la tête d’une délégation composée de 4 députés dont la vice-présidente du parlement français a effectué du 23 au 24 Mars 2017 une visite au Bénin. Le vendredi 24 Mars 2017, cette délégation a effectué une visite privée à Porto-Novo.
Au cours de cette visite, le président de l’Assemblée Nationale française et sa suite ont visité le projet Songhaï considéré comme un centre expérimental en matière d’agro-pastoral, la place traditionnelle les Jumelles d’Adjinan, l’école du Patrimoine Africain, le musée Honmè. Puis les membres de la délégation ont effectué un circuit nautique sur le fleuve Ouémé en partance de la brigade des douanes de Maria-Tokpa au cours duquel ils ont pu contempler la biodiversité de Porto-Novo, ville verte. Ce projet Porto-Novo, ville verte est financé par l’agence française de développement et par le fonds français pour l’environnement mondial d’un montant de 6 milliards de nos francs gagné par la ville de Porto-Novo lors du sommet de la Cop21, tenu en décembre 2015 et dirigé par l’ex directeur des services techniques, Daniel Hounkpèvi. Ainsi le président Claude Bartolone a constaté l’effectivité du projet et a promis œuvrer pour le renforcement du financement et l’accélération de l’investissement. La délégation du conseil communal de Porto-Novo a été conduite par le deuxième adjoint au maire, François Ahlonsou, assurant l’intérim du maire en mission à l’étranger.
Après ce périple à travers la ville capitale, Claude Bartolone s’est rendu au palais des gouverneurs où il a eu quelques minutes d’échanges avec les députés.Lire sa déclaration.
Propos de Claude Bartolone à l’hémicycle à Porto-Novo :
« Nous sommes les représentants du peuple et quelque soit le pays dans lequel nous sommes députés, nous avons les uns et les autres la démocratie et ses fonctions de représentants du peuple à la tête .je suis très heureux de vous voir à un moment où vous êtes dans une période politique parlementaire et je suis heureux avec ma délégation d’être parmi vous à un moment où plus que jamais nous avons besoin, la France et ses pays amis de renforcer ses liens et plus que jamais l’Europe et le continent africain de renforcer ses liens économiques, sociaux-environnementaux . Nous sommes rentrés dans une nouvelle période me semble bien, où tous les défis nous assaillent, celui de la démocratie bien sûr. Nous sommes chargés les uns et les autres pour celui de l’aspiration de nos compatriotes sur le plan professionnel et des sujets aujourd’hui qui obligent à travailler ensemble que ce soit la double transition au plan énergétique et la lutte qui doit être la notre contre le terrorisme. A nous se dresse ce défi ; le débat, la discussion des parlements des pays amis et frères est indispensable. C’est au nom de cet amitié que je suis là aujourd’hui ; c’est au nom de cet amitié que je vous remercie de l’accueil que vous nous réservez, c’est au nom de cette amitié que je vous remercie. Avant de conclure mon propos, un souvenir une pensée, une émotion pour mes prédécesseurs Philippe Séguin qui avait eu l’occasion lui aussi de mettre ses pieds au sein de cet hémicycle lors de son inauguration, je pense que de Philippe Séguin à moi-même, les parlementaires qui sont ici et les parlementaires français qui sont actuellement avec vous, nous essayons, chacun à sa place et année après année à renforcer, nous essayons de renforcer l’amitié, la complicité qui doit exister entre nos deux pays. Vive le Bénin, Vive la France. »
Propos recueillis et transcrits par Charles HONVOH