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Contre la révision de la constitution : les magistrats en sit-in au Parlement, grèves dans l’enseignement
Publié le lundi 27 mars 2017  |  Nord Sud
Michel
© aCotonou.com par DR
Michel Adjaka, Le président de l`Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab)




Les magistrats regroupés au sein de l’Union Nationale des Magistrats du Bénin dirigée par le Magistrat Michel Adjaka le Front de sursaut patriotique, les syndicats, ainsi que des organisations politiques, de la société civile et les enseignants de la Fédération des syndicats de l’éducation Fésen, affiliés à la Confédération syndicale des Travailleurs du Bénin marchent ce jour sur l’Assemblée Nationale pour exiger le retrait du projet de loi portant révision de la constitution.

Mieux, ils déclenchent une grève de 72 heures dès demain mardi 28 Mars 2017.

C’est un grand mouvement de protestation contre le projet de révision de la constitution transmis par le gouvernement à l’Assemblée Nationale. Les manifestants vont défiler à travers la ville de Porto-Novo avant de rallier l’esplanade du palais du Gouverneurs pour la lecture des messages aux députés. Ce mouvement fait suite à celui organisé dans la nuit de jeudi au vendredi dernier sur les mêmes lieux. L’Union nationale des magistrats du Bénin menace de déclencher une grève de 72h pour compter de mardi, si le gouvernement ne retire pas du parlement, ce projet de loi contesté. Remonté contre le régime Talon, les magistrats exigent le retrait de la loi portant révision de la constitution du 11 décembre 1990 car selon eux, ce projet de constitution dépouille les magistrats de leurs prérogatives, de même, elle enlève aux juges de la Cour Suprême leur caractère inamovible et ledit projet opte pour un décret pour définir le caractère d’inamovible. Ainsi, pendant 72 heures, nos tribunaux et autres services assimilés seront paralysés et les détenus de nos maisons d’arrêt seront confrontés à la situation difficile car les procès n’auront plus lieu et de même, l’administration judiciaire sera bloquée et les différents actes délivrés par le parquet ou autres seront reportés. Pour les enseignants, la question des 1.25 peine à quitter les revendications sans oublier la signature des statuts particuliers, le reversement en agents permanents de l’Etat, la situation des éducateurs et éducatrices toujours précaire et les irrégularités enregistrées au niveau de la caisse nationale de sécurité sociale.

Charles HONVOH
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