Avec le départ du ministre Candide Azannaï, il est une évidence qu’un vide devra se créer. Lorsqu’un pion est déplacé, il faudra œuvrer à le remplacer. C’est sans doute ce qui préoccupe actuellement le premier magistrat qui dev
Il ne fait donc pas de doute, un léger remaniement se fera les prochains jours. Mais au-delà du simple changement d’homme, c’est aussi et surtout, un grand départ qu’il faudra gérer. Il serait illusoire de méconnaître l’importance et le calibre de Candide Azannaï dans la machine. Gérer l’après Candide et servir le mot juste pour calmer les uns et les autres est aussi un challenge qu’il faudra gérer. Et donc, ce petit temps de turbulence impose certes beaucoup de stress mais aussi beaucoup de sérénité et le gouvernement s’y attèle non sans peine. Il est une évidence que tout ceci ne durera que quelques temps, car le Chef a toujours les mots justes pour mobiliser la troupe. Assez de sérénité, assez de calme, réussir à trouver la stratégie, c’est sans doute l’exercice un peu dur mais gérable de l’instant.
Abdourhamane Touré