La communauté internationale a célébré hier lundi 27 mars 2017 la Journée Mondiale du Théâtre. Occasion pour les acteurs de la scène à divers niveaux d’allumer les projecteurs sur leur art, et de réfléchir à comment promouvoir les talents existants sur le plan international. Il faut dire que cette journée a été choisie à Vienne en 1961, au cours du 9ème Congrès mondial de l’Institut International du Théâtre que, sur la proposition de Arvi Kivimaa faite au nom du Centre finlandais. Depuis Bruxelles, Fidèle Anato a délivré un message à l’occasion de cette célébration.
Message
Le 27 mars la communauté internationale célèbre la Journée Internationale du Théâtre. Pour moi, c’est une excellente idée que de célébrer ce métier vieux comme le temps, aussi important au monde et si utile dans le monde. La journée du Théâtre, c’est La journée de la vie, la journée de la victoire de la vie sur la mort pas pour faire allusion à La bible. Mais, pour dire que le théâtre permet de faire triompher la vie… D’améliorer la vie de tout un chacun. De renvoyer des pans de miroirs de la vie à l’homme pour mieux se porter. Donc, dédier une journée au théâtre c’est une très Bonne chose en ce sens que c’est aussi un acte de gratitude envers ces HOMMES et FEMMES qui Servent leur vie en sacrifice à travers ce métier depuis des siècles et pour des siècles encore. Le théâtre est la vie. Le théâtre est un acte vivant qui vivifie la vie. Plus techniquement on dirait que le théâtre est une forme de communication entre plusieurs espaces: un Espace textuel, un Espace scène qui est un Espace public en vue d’appeler une catharsis chez le public par le spectacle. Avec pour but final, d’avoir un impact positif sur la Société.
Quoi de plus noble ! La politique central pour sa promotion au Bénin devra être revue car, le théâtre peut apporter et apporte beaucoup de devises à toutes les nations du monde qui le prenne au sérieux. Beaucoup de nations au monde nous en donnent la preuve (Guinée, Gabon, Sénégal) pour ne citer que ceux-là. En Europe, n’en parlons plus. A l’heure ou la suisse mobilise plus de 500 millions de FCFA pour la réalisation d’un spectacle d’une heure pour sa jeunesse et son enfance, que faisions nous, nous nous contentions de distribuer 500 000 FCFA 2.000.000 FCFA a quelques individus ou dites associations pour faire du » théâtre » en exigent des ristournes. Crime! Quelle rigolade! Quel théâtre de mauvais goût! Quel théâtre sur le mausolée de notre théâtre. J’enrage! Plus jamais ce mauvaise cauchemar. Nous veillons aux grains. J’en appelle à la conscience collective. Par ailleurs, le manque d’un statut de l’artiste et d’une convention collective entraine un four tout préjudiciable à la corporation. On ne distingue donc plus qui est professionnel, semi-professionnel ou amateur. Cet amalgame est dangereux et nous arrière. Le saupoudrage massif orchestré a un moment donne de l’histoire par le Fonds d’Aide à la Culture d’alors dans le secteur artistique qui a promu le faux théâtre et a empêché les vrais créateurs de ce secteur d’être visible est à décrier afin que plus jamais, la destinée de ce métier d’or ne soit confiée à des amateurs, transhumants ou opportunistes. L’effort du gouvernement vis à vis du FITHEB est louable et les » Élans » de son actuel Directeur sont visibles et appréciables. Mais on ne saurait s’en contenter. Le manque de formation de base pour la majorité des comédiens et comédiennes est à corriger. Et c’est pourquoi il faudra accompagner L’EITB, notre EITB (École Internationale de Théâtre du Bénin) ainsi que les efforts de Monsieur Pierre MINDEHOUEGNON à l’Université. Le manque de moyens qui oblige les, comédiens comédiennes et metteur en scène à vagabonder dans d’autres métiers des Arts est à proscrire en urgence. L’ARGENT du contribuable Béninois mis à disposition de l’art devra servir à le servir en retour (le contribuable) à travers sa Bonne orientation et distribution ou répartition qui garantit un bel épanouissement et un avenir radieux pour les Arts en général et le Théâtre en particulier. Seul gage d’un retour sur investissement garantie. Et c’est pourquoi. Je dis l: Non au désordre sans béquille qui se passe au Théâtre DIT National du Bénin où le citoyen artiste est traité comme un mendiant, un moins que rien. BREF, est exploité et maltraité. En fonction des moyens on peut toujours faire peu et bien. Que d’insulte à la corporation! Je ne jette la Pierre à personne. Je Parle de réalisme. Par ailleurs, il faut un retour imminent du théâtre à l’Ecole tant par des Acteurs du secteur qu’à travers des temps d’activités artistique et culturels à décréter. NON seulement ceci prépare la relève mais aussi et surtout, cela assure un retour automatique de l’éthique au niveau basique scolaire pour des citoyens équilibrés et avisés a tous points de vue pour demain. J’en appelle aux autorités en charge de la Culture. Notre Théâtre va mal ! Mais il y a espoir car, les comédiens et comédiennes, les metteurs en scène ainsi que les travailleurs des autres corps de métier associés se tiennent passionnément debout et prêts pour la lutte, et pour la victoire.
Théodore BEHANZIN N’EST PLUS. Hommage à lui et paix à son âme! Alors, ne gâchons pas la chance que nous avons d’avoir pour le Bénin de grands noms Comme: Tola KOUKOUI ET ALOUGBINE Dine toujours en vie….. Descellons et encourageons les jeunes talents par des prix de l’exemplarité. Ceci leur permettra de se maintenir et de donner envie à d’autres pour l’excellence théâtrale. Bonne fête à nous!
Fidèle Anato depuis Bruxelles, le 27 03 2017.