Que ce soit à Parakou, à Tchaourou, à Kandi, à Malanville, à Savè, à Avrankou ou à lokossa.., un peu partout sur toute l’étendue du territoire national, les parlementaires ont fait le tour du pays cette semaine pour expliquer à leurs mandants, le projet de révision de la Constitution. Ainsi, ce projet de révision fait l’objet, çà et là, d’une lecture minutieuse, quitte à permettre aux populations à la base de se l’approprier et d’y apporter leur touche. L’intérêt des populations pour le sujet n’a guère varié. Ce qui, du reste, n’est pas sans apporter son lot de passions.
Et le fait que ces audiences foraines se déroulent en même temps que l’examen en commission de ladite loi, n’est certainement pas le fruit du hasard. Il y a de fortes chances que les députés, membres de la commission des lois, ayant pris le pouls de leurs bases respectives, prennent en compte leurs préoccupations au moment de trancher sur telle ou telle autre modification.
Ces consultations presque spontanées des populations par leurs députés s’offrent donc comme des plateformes de discussions participatives, donnant au peuple l’occasion d’opiner sur le sujet et de se faire entendre par qui de droit, pour une prise en compte éventuelle de leurs différents apports en vue des amendements à l’Assemblée nationale.
A terme, il est donc attendu des populations qu’elles participent à l’amélioration du projet à travers la prise en compte de leurs attentes réelles.