Le départ de Candide Azannaï du gouvernement, plutôt que de mettre en péril la cohésion au sein du gouvernement, le consolide davantage. Tout comme un fait divers, il n’a fait ni chaud ni froid au gouvernement de Patrice Talon.
La démission de Candide Azannaï qui fait l’actualité n’a nullement affaibli l’équipe gouvernementale. La cohésion au sein de l’Exécutif est plus que jamais renforcée. Les ministres continuent d’exécuter normalement leurs misions républicaines. Contrairement aux rumeurs qui font état de ce que d’autres défections seront observées dans le gouvernement, la volte-face de Candide Azannaï ne fait l’objet d’aucun débat au sein de l’Exécutif. La vision du président Talon étant de sortir le pays de l’ornière et de l’engager sur la voie de développement, les membres du gouvernement vaquent normalement à leurs occupations. Le président du parti « Restaurer l’espoir » ne voulant plus continuer l’expérience, son départ n’affecte point la solidarité au sein du gouvernement. Sous la direction des ministres d’Etat, Pascal Irénée Koupaki et Abdoulaye Bio Tchané, deux hommes forts du système, ils sont concentrés sur les dossiers de développement du pays. Lequel passe forcément par la mise en œuvre des différentes réformes pour lesquelles, le peuple a donné les clefs du palais de la Marina à Patrice Talon. Il ne peut en être autrement puisque le pouvoir en place ne dispose pas suffisamment de temps pour se laisser distraire. Le développement du pays étant son credo, le gouvernement fait de l’essor du pays son cheval de bataille. Ainsi, préoccupé par la réalisation de son programme d’actions, le régime du Nouveau départ travaille dans une parfaite harmonie.
Odi I. Aïtchédji