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Révision de la Constitution : Le clergé catholique reçoit le Front pour le sursaut patriotique
Publié le jeudi 30 mars 2017  |  Fraternité
Laurent
© aCotonou.com par Didier Assogba
Laurent Metongnon, sécrétaire Général de la Fédération des syndicats des travailleurs de l’administration des Finances ( Fésynatra-Finances)
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir




Cap sur le clergé catholique ! Le front pour le sursaut patriotique composé des Forces cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe), du Parti pour la libération du peuple (Plp) et du Parti communiste du Bénin (Pcb), était cette fois-ci, chez le clergé catholique. Ici comme ailleurs, le discours n’a guère varié. Il a essentiellement été question avec le président de la Conférence épiscopale, du projet de révision de la Constitution en étude à la commission des lois de l’Assemblée nationale. La délégation, comme à son habitude, va revenir de long en large sur les imperfections contenues dans le projet transmis par le gouvernement de même que les menaces potentielles qu’elles font planer sur la démocratie et l’Etat de droit. ‘’Nous avons tenu à lui témoigner notre reconnaissance, sachant qu’à tous les tournants de notre histoire, le Clergé catholique a toujours œuvré pour la consolidation de la paix et de la concorde…’’ a indiqué Eugène Azatassou, Coordonnateur national des Fcbe. Et au représentant du Pcb d’abonder dans le même sens. ‘’La conférence épiscopale a un rôle très important à jouer. Vous savez le rôle que Monseigneur Isidore de Souza a joué lors de la conférence nationale dans notre pays. Il y a des choses qui ne peuvent pas échapper à la mémoire du peuple Béninois’’. Et pour le président du Plp, le Clergé fait partie du peuple et donc vit ce que vit le peuple. ‘’Il était néanmoins important que nous puissions lui présenter nos appréhensions comme nous le ferons pour toutes les personnalités de notre pays, qu’elles soient politiques, religieuses ou morales afin qu’elles puissent jouer leur partition pour la préservation des acquis démocratiques », a-t-il conclu.
Naguib ALAGBE
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