Les inscriptions et les transferts préoccupent plus
Prévu pour démarrer le 03 octobre, la rentrée scolaire 2013-2014 a été effective mais timide hier dans la commune d’Abomey Calavi. Du Ceg le Plateau à Womey au Ceg Zoca en passant par l’école primaire publique de Zoca et le Ceg 1 Abomey Calavi, le personnel administratif est au complet, le corps enseignant arrive à compte goutte avec une faible participation des élèves.
08h30 minute à l’école primaire publique de Zoca. Ce n’est pas la grande messe habituelle. Un groupe d’enseignants assis à l’entrée d’une classe reçoit les parents d’élèves et les nouveaux venus pour les inscriptions. Sur la cour, quelques groupuscules d’élèves s’acharnent à nettoyer sous la supervision d’autres enseignants. Le directeur du groupe A reçoit, pour sa part, les cas particuliers et discute avec les parents sur les situations qui s’imposent à lui. Pour lui, la rentrée est effective dans son école puisque les enseignants sont là et ils ne restent que quelques mises au point pour que les cours démarrent dans les classes. Au Ceg 2 Abomey Calavi ou Ceg Zoca, la situation est identique. Le censeur reçoit les enseignants à qui il donne les copies d’emploi du temps. Certains enseignants associés au surveillant général s’occupent des inscriptions pour les élèves de la 6ème et les cas de transferts. Pour Mme Tiando Réckyath, la rentrée a commencé avec les cours. Les inscriptions se poursuivent, rassure-t-elle, avant de donner des précisions sur les frais de scolarité. « C’est à ce niveau que les parents se fâchent et, parfois, ils pensent que ce sont des prix fixés par la directrice pour ses poches. Les filles, de la 6ème en 3ème , ne paient rien. C’est le président Boni Yayi et son gouvernement qui ont décrété cette mesure, par contre, les garçons et le second cycle, toute catégorie confondue, payent 15.000f Cfa que vous soyez transféré du privé ou de public. Maintenant, il y a les transferts de l’extérieur et là, selon la mesure du gouvernement, c’est cent mille franc (100.000f) pour les élèves du second cycle et soixante quinze mille franc (75.000f) pour ceux du premier cycle », a-t-elle ajouté avant de déplorer l’absence de la majorité des élèves. Mme Françoise Hountondji est professeur de français. Elle confirme : « les enfants ne sont pas sortis de leur maison. Moi, je suis allée dans une classe de 3ème donner l’emploi du temps et prendre contact avec eux. Mais, il n’y a que huit élèves sur la cinquantaine qu’ils doivent être ». Sur la cour, le nettoyage continue avec les va-et-vient des parents d’élèves. Au Ceg 1 Abomey Calavi, personne n’a le temps pour parler à quelqu’un. Car, tous sont occupés à servir les parents d’élèves et les nouveaux élèves. Dans la salle des professeurs, la liste des vacataires retenus pour dispenser les cours est affichée et sur de grands tableaux, dans la cour, la liste des élèves par classe est consultée par ces derniers pour la plupart en tenue civile. Au Ceg le Plateau, c’est un peu différent. Les élèves sont venus nombreux. Le personnel administratif est comme, partout ailleurs, occupé à recevoir les inscriptions des élèves de la 6ème, les transférés et les cas particuliers. M. Wéwé, directeur de cet établissement confirme les frais de scolarité à 15.000f, sauf pour les filles du premier cycle qui ne payent rien. Il espère, quant à lui, que les cours démarrent réellement le lundi 07 octobre comme cela se précise.
100% de reprise des cours dans le privé
Rentrée effective. Démarrage effectif des cours : c’est le constat fait hier dans la plupart des établissements scolaires privés à l’occasion de la rentrée scolaire 2013-2014. Aux complexes ‘’La Synthèse’’, ‘’Sainte Félicité’’, ‘’Le Bon Berger’’ et dans plusieurs autres établissements, les vacances se conjuguaient au passé ce jeudi. Finies les longues journées de jeux et d’oisiveté. Place au travail. Un travail que ces établissements ont voulu effectif à peine le top de la rentrée scolaire donné. Au Complexe scolaire ‘’La Synthèse’’ de Godomey dans la commune d’Abomey-Calavi, par exemple, les choses sérieuses ont commencé dès ce premier jour d’école. Ecoliers, collégiens et enseignants ont répondu présents et les premiers cours sont dispensés depuis hier. Cette bonne organisation, l’établissement la doit, selon Kpadonou C. Houdry, le censeur du collège, à l’organisation à bonne date d’une prérentrée et à la tenue d’un conseil de pré rentrée, étapes importantes pour partir d’un bon pied. Aussi bien à la maternelle qu’au primaire et au secondaire, les petits plats ont été mis dans les grands pour donner le maximum aux apprenants. Au Collège Ferdinand Oyono de Togoudo (Commune d’Abomey-Calavi) également, les choses n’ont guère traîné et certains élèves ont été surpris de se voir dispenser les premiers cours. « On nous a communiqué l’emploi du temps et nous avons démarré avec le cours d’anglais », confiait ce jeudi, Jospine Fagninou, élève de cet établissement.
Le cri d’alarme des enseignants communautaires de Savè
(Ils interpellent le président Boni Yayi)
Ni contrat, ni arrêtés ne leur auraient été notifiés à ce jour, alors qu’ils ont été recrutés depuis octobre 2007. Ils sont, au total, 16 enseignants communautaires en fonction à Savè et ne cachent plus leur désarroi face à la non régularisation de leur situation à la date d’aujourd’hui. Ceci, malgré tous les engagements pris en leur faveur et les nombreuses démarches qu’ils avouent avoir déjà effectuées dans ce sens. Ils avaient été recrutés, à l’époque, en remplacement de certains enseignants communautaires admis pour les concours de contractuels ou d’entrée dans les Ecoles normales (Eni) et respectivement affectés dans les écoles de la circonscription scolaire de Savè.
Le porte-parole de ce collectif, Christian Odou, rappelle que courant décembre 2007, une formation a été même lancée à leur profit par l’Institut national pour la formation et la recherche en éducation (Infre) sur trois ans. Reste que des attestations devant certifier cette formation ne leur ont pas été non plus délivrées à ce jour. Entre-temps, également, à en croire M. Odou, ils ont accumulé des arriérés de salaires. « Plus grave encore, nous n’avons pas encore le retour des contrats de travail administratifs signés depuis 2008 aux fins d’accomplissement de notre reversement », fustige le porte-parole du collectif. Son indignation et celle de tout le groupe restent les mêmes quand ils dénoncent le fait que depuis leur recrutement en 2007, ils n’ont jamais bénéficié du paiement de la prime de rentrée.
Face à toutes ces situations qui perdurent depuis 2007, les 16 enseignants ont mené plusieurs démarches en vain. Tout est encore au statu quo. Les institutions comme l’organe de médiation de la république, Alcrer et autres qu’ils ont sollicité n’ont rien pu. Ils se sont aussi adressés à la présidence de la république, sans suite favorable. Mais, ils ne se lassent guère puisqu’ils interpellent, à nouveau, le Chef de l’Etat pour qu’il s’implique personnellement dans ce dossier.
100% de reprise des cours dans le privé
Rentrée effective. Démarrage effectif des cours : c’est le constat fait hier dans la plupart des établissements scolaires privés à l’occasion de la rentrée scolaire 2013-2014. Aux complexes ‘’La Synthèse’’, ‘’Sainte Félicité’’, ‘’Le Bon Berger’’ et dans plusieurs autres établissements, les vacances se conjuguaient au passé ce jeudi. Finies les longues journées de jeux et d’oisiveté. Place au travail. Un travail que ces établissements ont voulu effectif à peine le top de la rentrée scolaire donné. Au Complexe scolaire ‘’La Synthèse’’ de Godomey dans la commune d’Abomey-Calavi, par exemple, les choses sérieuses ont commencé dès ce premier jour d’école. Ecoliers, collégiens et enseignants ont répondu présents et les premiers cours sont dispensés depuis hier. Cette bonne organisation, l’établissement la doit, selon Kpadonou C. Houdry, le censeur du collège, à l’organisation à bonne date d’une prérentrée et à la tenue d’un conseil de pré rentrée, étapes importantes pour partir d’un bon pied. Aussi bien à la maternelle qu’au primaire et au secondaire, les petits plats ont été mis dans les grands pour donner le maximum aux apprenants. Au Collège Ferdinand Oyono de Togoudo (Commune d’Abomey-Calavi) également, les choses n’ont guère traîné et certains élèves ont été surpris de se voir dispenser les premiers cours. « On nous a communiqué l’emploi du temps et nous avons démarré avec le cours d’anglais », confiait ce jeudi, Jospine Fagninou, élève de cet établissement.
Les menaces syndicales rangées au placard
En dépit des menaces de boycott agitées dans le rang de certains enseignants, la rentrée scolaire 2013-2014 a été effective. Dans le ciel, le drapeau national flotte depuis hier dans tous les établissements publics voire privés. La cloche de l’école retentit, à nouveau, après trois mois de vacances scolaires. C’est la rentrée scolaire et universitaire au titre de l’année académique 2013-2014. Syndicalistes, autorités administratives et élèves retournent massivement en classes rassurant de ce que des milliers d’apprenants ont effectivement repris le chemin des classes. Ce qui sous-entend que les revendications des enseignants sont pour le moment rangées. Tous les acteurs du système éducatif ont donc répondu au rendez-vous. Pour le secrétaire général du Syndicat national des professionnels de l’éducation à la base (Synaproeb), Marc Yètonon, tous les enseignants sont, aujourd’hui, conscients qu’il ne faut pas respecter le mot d’ordre de boycott annoncé par certains syndicats « mal inspirés ». Et comme pour se justifier, il pense qu’il faut d’abord démarrer les cours avant de faire des revendications. Sans quoi, l’autorité retiendra que les enseignants sont toujours en vacances et là, ce serait un autre problème qui pourrait resurgir et donner raison au pouvoir en place. Dans certains collèges publics du Littoral, les enseignants donnent déjà les premiers cours aux premiers venus.
Des élèves jouent encore à la prolongation
Le démarrage reste timide dans la majorité des établissements publics parcourus hier. C’est le cas du Ceg Gbégamey, le Littoral, Vêdoko-Kouhounou. Au Ceg Gbégamey, par exemple, où tous les enseignants ont répondu présents au poste, ce qui n’est pas le cas dans les rangs des élèves qui continuent de jouir de leurs belles vacances. Pour ces enseignants, le travail doit démarrer à temps pour éviter un bouleversement du calendrier scolaire. Ils promettent le respecter afin que les résultats de cette année scolaire soient meilleurs à ceux des années antérieures. Interrogé sur la question d’absence de ses camarades, Henri Tobola de la 2nde D au Ceg Gbégamey répond : « Beaucoup de mes camardes attendent lundi prochain pour reprendre tandis que d’autres sont encore en vacances ». Par contre, l’administration se dit prête. Dans certaines cours d’établissement, l’heure reste aux inscriptions. Que ce soit au Collège d’enseignement général de Zogbo en passant par Vèdoko et Le Nokoué, tous se sont pliés à la tradition. Chacun, de son côté, met déjà les bouchées doubles pour une effectivité des cours même si certaines formalités d’inscription bloquent encore l’accès de certains élèves dans les salles. En ce qui concerne la mise à disposition des emplois du temps, cette plainte est entendue par les acteurs. Pour Blaise Dokoundé, directeur du CEG « Le Nokoué », « tout est prêt ». Et comme pour renchérir les propos de son collègue, le directeur du Ceg Gbégamey, Siméon PEPIN affirme : « On est prêt et on n’attend que les élèves qui ne sont pas là. Sinon que tout est affiché pour ce qui concerne les emplois du temps, les effectif par salles », a-t-il regretté.
Le calendrier complet
A- PREMIER TRIMESTRE
Du jeudi 03 octobre 2013 au vendredi 20 décembre 2013 après les cours de l’après-midi (11 semaines 02 jours)
CONGE DE FIN DU PREMIER TRIMESTRE
Du vendredi 20 décembre 2013 après les cours de l’après-midi au dimanche 05 janvier 2014 inclus (16 jours).
B. DEUXIEME TRIMESTRE
Du lundi 06 janvier 2014 au vendredi 11 avril 2014 après les cours de l’après-midi (13 semaines).
CONGE DE DETENTE
Du vendredi 21 février 2014 après les cours de l’après-midi au dimanche 02 mars 2014 inclus (09 jours).
CONGE DE FIN DU DEUXIEME TRIMESTRE
Du vendredi 11 avril 2014 après les cours de l’après-midi au mercredi 23 avril 2014 inclus (12 jours).
C. TROISIEME TRIMESTRE
Du jeudi 24 avril 2014 au vendredi 18 juillet 2014 après les cours de l’après-midi (12 semaines).
Les grandes vacances sont fixées au vendredi 18 juillet 2014 après les cours de l’après-midi. Elles prennent fin le dimanche 28 septembre 2014.
Les activités pédagogiques reprennent dans tous les établissements scolaires le lundi 29 septembre 2014.
Le présent calendrier est valable autant pour les établissements publics que privés des enseignements maternel, primaire, secondaire général, technique et professionnel.
Le calendrier des établissements d’enseignement technique agricoles sera fixé par un autre arrêté.
Tous les établissements publics et privés vaqueront les jours de fête et jours fériés ci-après:
FETES ET JOURS FERIES DE L’ANNEE
* Fête de la Toussaint : Vendredi 1er novembre 2013
* Fête des Religions traditionnelles: Vendredi 10 janvier 2014
* Lundi de Pâques: Lundi 21 avril 2014
* Fête du Travail: Jeudi 1er mai 2014
* Fête de l’Ascension: Jeudi 29 mai 2014
* Lundi de Pentecôte: Lundi 09 juin 2014
Toutefois, ils vaqueront également les jours déclarés fériés par le ministre en charge du Travail et de la Fonction publique.
Réalisation: Emmanuel GBETO, Yannick SOMALON, Christian TCHANOU et Flore NOBIME