La police nationale peut désormais avec aisance traquer la pègre sur les eaux fluviales et lagunaires. Depuis vendredi dernier, une unité spéciale fluviale a été mise en service par le ministre Benoît DEGLA.
C’est par un exercice de simulation depuis la mer avec pour point de chute la lagune de Cotonou que les éléments de la nouvelle unité fluviale de la police nationale ont annoncé les couleurs de ce que sera dorénavant la lutte contre la pègre dans les eaux. Qu’il s’agisse des interpellations, des interpellations, de la natation… ils ont, à travers ledit exercice, donné la preuve de leur savoir-faire. En effet, pendant plusieurs mois, des éléments de la police nationale ont été à l’école de formateurs canadiens pour acquérir les rudiments indispensables pour faire face à leurs nouvelles obligations. La mise en service de leur unité coïncidait d’ailleurs avec la fin de cette formation et des parchemins leur ont été remis à ce propos. Ce qui a rassuré d’ailleurs le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et des Cultes. «Avec la mise en service de cette unité, la police nationale est désormais outillée pour donner une réponse appropriée contre les actes de banditisme et les attaques criminelles dans les eaux», a confié Benoît DEGLA. Cette prouesse n’ayant pas été rendue possible sans l’accompagnement du Canada, le consul honoraire du Canada au Bénin, Joseph Louis HOUNTON, va saluer cette résultante de la coopération entre les deux pays et souhaiter qu’un usage judicieux soit fait du matériel mis à la disposition de la police nationale.
