Les députés de la sixième législature ont ouvert hier les travaux de la quatrième session extraordinaire de l’année 2013 demandée par le gouvernement. Elle a 12 points inscrits à son ordre du jour.
Par Thibaud C. NAGNONHOU
Les députés ont clôturé hier jeudi 3 octobre la troisième session extraordinaire de l’année 2013. Celle-ci a été ouverte lundi 23 septembre dernier, avec cinq points inscrits à son ordre du jour. Lesquels points ont été tous vidés.
Mais aussitôt ont-ils fermé cette session qu’ils ont ouvert hier, une nouvelle.
Cette quatrième session extraordinaire est demandée par le gouvernement, et ce conformément à la Constitution et au Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. L’ouverture de cette session qui porte sur 12 points inscrits à son ordre du jour, a été rendue possible hier, par la présence de 52 députés.
En ouvrant les travaux, le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago a remercié ses collègues députés pour leur mobilisation qui est encore meilleure que lors de la troisième session qui s’est achevée hier.
Le dossier phare de cette session concerne le projet de loi portant statut général des agents de la Fonction publique. Ce projet de loi dans les placards de l’Assemblée nationale depuis plusieurs mois, vise à harmoniser à 60 ans, l’âge d’admission à la retraite de tous les fonctionnaires de l’Etat. Et ceci, à l’exception des enseignants des Universités publiques dont l’âge d’admission à la retraite va de 62 à 65 ans, selon leur grade et leur catégorie. Les 11 autres dossiers ont tous trait à des autorisations de ratification concernant plusieurs secteurs notamment de route et de ponts et chaussée, de pavée et d’assainissement, sans oublier les domaines de l’agriculture.
Des appréciations
Appréciant ces points, le président de l’Assemblée nationale a salué les efforts de développement que déploie le gouvernement dans le cadre de la réduction de la pauvreté au Bénin.
Mais il a insisté pour que ces projets de développement soient équitablement répartis sur l’ensemble du territoire national. Selon Mathurin Nago, ce sont ces genres de reproches que font sur le terrain les populations qui pensent que, ce sont les députés qui font les choix des communes pouvant bénéficier de tels ou tels projets dont les financements nécessitent l’autorisation préalable de ratification du Parlement.
Le président de l’Assemblée nationale a demandé aux Commissions compétentes déjà saisies de faire diligence pour apprêter les dossiers inscrits à l’ordre du jour.
Car, la programmation et l’examen de ces dossiers, dépendra de la célérité avec laquelle, ils vont évoluer au niveau de ces différentes Commissions.