Contrecoup de la crise nigériane, sauvetage de la campagne cotonnière, réformes… Le PDG de Fludor et président du Conseil des investisseurs privés au Bénin (CIPB) commente les principales évolutions qui ont marqué l'économie du pays depuis la prise de fonction de Patrice Talon et de son gouvernement. En confiant ce qu'il en pense et ce qu'il en attend.
Au cours de ses vingt ans de carrière au Crédit lyonnais, le Franco-Béninois Roland Riboux, 72 ans, a enchaîné les postes en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, notamment au Cameroun, de 1973 à 1975, et au Nigeria, de 1991 à 1996, année où il décide de rejoindre le monde de l’industrie et accepte la proposition du holding agroalimentaire TGI : il devient le PDG de la nouvelle filiale, Fludor Bénin (ex-Ecotrade) et pilote l’installation de l’huilerie du groupe à Cana, à 140 km au nord de Cotonou.
En 2000, déterminé à développer le secteur et conscient de ses enjeux financiers et socio-économiques pour la région, Roland Riboux crée l’Association des industriels de la filière oléagineuse des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (AIFO-UEMOA) et, deux ans plus tard, il fonde le Conseil des investisseurs privés au Bénin (CIPB), qui réunit aujourd’hui une quarantaine de grandes entreprises.
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