23 décembre 2016 – 23 avril 2017, bientôt quatre mois que le comité transitoire consensuel installé en grande pompe par le Chef de l’Etat dans la salle du Peuple du Palais de la République a pris corps. L’ambition du Président Talon de voir désormais la balle rouler sur le rectangle vert des stades du Bénin demeure toujours un vœu pieu. Hélas ! L’immobilisme du comité transitoire consensuel oblige
L’on peut tout croire au sujet de football au Bénin sauf une malédiction. Rongé depuis toujours par de crises, beaucoup voyait en l’avènement du régime ‘’Nouveau départ’’ la fin définitive de la guerre de leadership dans laquelle s’excellent les acteurs. Hélas ! Dès la sortie de la cérémonie solennelle du 23 décembre 2016 dernier, ces derniers ont repris leur manteau laissé soit à la porte soit dans leur véhicule. Sinon, comment comprendre que bientôt quatre (4) mois après l’installation du comité transitoire consensuel, rien n’a été fait, même une réunion de prise de contact pour ébaucher une feuille de route. De source concordante, c’est le mercredi 12 avril prochain qui a été retenue pour la première réunion des 21 membres cooptés. Déjà, de la même source, l’on annonce avec insistance des défections dans le rang de ces acteurs. C’est dire que l’horizon du football au Bénin est encore sombre. Le bout du tunnel n’est donc pas l’installation de ce comité consensuel transitoire où la base a été même biaisée.
Comment comprendre qu’un seul clan dispose de 15 membres ?
L’immobilisme du comité consensuel transitoire tient sa raison fondamentale de sa composition. Est-ce une naïveté de la part du Chef de l’Etat ou un piège à Anjorin et son groupe ? Ce qui est visible aujourd’hui, c’est que ces derniers se comportent comme si rien n’était. Leur souci (les intérêts égoïstes et pécuniaires) est loin de l’ambition du Chef de l’Etat. Ils s’activeraient même par le biais d’une certaine presse, dans cette condition de confusion, où les textes sont taillés selon leurs aspirations à débuter les championnats.
Le Président de la République doit siffler à présent la fin de cet immobilisme qui enlise davantage le football béninois. Patrice Talon doit saisir l’avènement de la nouvelle équipe de la Confédération Africaine de Football et celle de la Fédération Internationale de Football Association pour nettoyer pour de bon cette écurie pourrie. Le Chef de l’Etat doit renvoyer, sans aucune mesure, sans s’inquiéter d’une hypothétique menace des instances faitières tous ces acteurs ; ‘’Nouveau départ oblige. Surtout que lui et son gouvernement ont trop déjà fait preuve de largesse à l’endroit de ces groupuscules durant les douze premiers moi du régime de la Rupture.