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© Autre presse par DR
Jacob Alabi élu Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Sonapra (Syntra-Sonapra) |
Le 1er mai prochain, fête du travail, plus de 300 agents conventionnés de la Sonapra pourraient subir un licenciement collectif. Ceci dans la cadre de la liquidation de la Sonapra où des agents conventionnés de cette société se verront priver de leur job et ceci, de source crédible. Les plus de 300 agents risquent de perdre leur emploi ajoutés aux 1045 du Maep et autres, si des mesures ne sont pas prises. En effet, les emplois de ces agents sont menacés, malgré les différentes assurances données par le Président Talon et certains de ses ministres devant micros et caméras sur la gestion du volet du personnel des sociétés et offices d'Etat en liquidation. Des rumeurs persistantes, provenant de sources dignes de foi circulent et font état de ce que le cabinet qui a son siège à Abidjan en charge de la liquidation de la Sonapra et qui ne doit s'occuper du volet social ni du redéploiement des agents conventionnés de plus de dix, vingt et bientôt trente ans vient de s'immiscer sans que les dirigeants béninois ne réagissent. Ce mutisme au sommet de l'Etat confirme cette complicité constatée depuis le 30 Novembre dernier, date du lancement du processus de la liquidation de la Sonapra. Face à cette situation tant dénoncée par les centrales, il urge que le Président Talon qui désormais dit être aux côtés de son peuple de même que certains ministres puissent écouter le cri de détresse des agents de la Sonapra afin qu'ils puissent garder leur job. La Sonapra dispose des cadres compétents, des hommes et des femmes dévoués au travail, pour la promotion et la diversification agricole au Bénin et ce malgré le retrait des outils industriels.
M.M.
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