Bonne nouvelle pour le Programme d’actions du gouvernement !
De 58%, la Banque mondiale augmente son enveloppe pour les trois prochaines années au profit du Bénin et met à notre disposition, une cagnotte de 250 milliards de Fcfa.
Engagée à accompagner les efforts du gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté, la Banque Mondiale fait mieux que le Fmi.
Déjà, en février dernier, l’institution jumelle de Bretton Woods s’était signalé par un programme triennal appuyé par un accord au titre de la Facilité Élargie de Crédit (Fec) d’un montant de 150,4 millions de dollars US soit environ 93 milliards de Fcfa.
Quoi de mieux que les assurances du 7 avril dernier données par Makhtar Diop, le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique au chef de l’Etat et à ses ministres pour doper leur moral et les inciter à continuer dans le bon sens ?
Et à la création de richesse afin de générer des dividendes en termes d’emplois pour les jeunes, d’accès à l’eau potable et à l’énergie pour tous sont-ils condamnés.
Mais avant, avec cet appui de taille, la Banque mondiale a non seulement joué sa partition mais a surtout démontré qu’il faut croire au PAG. Evalué à plus de 9000 milliards Fcfa, sur la période 2017-2021, il fait baver.
Et personne ne démentira le président Houngbédji qui affirme que l’ambitieux PAG donne des raisons de croire à un mieux-être pour les populations et constitue l’ébauche d’un plan de développement intégral.
Reste maintenant au gouvernement de surfer sur cette bonne dynamique, de respecter les engagements pris et de réunir autant que possible des arguments pour convaincre d’autres partenaires stratégiques.
De toute évidence, plus les appuis pour le PAG seront nombreux, mieux ça vaudra. Déjà, en dehors des institutions financières internationales, faudra-t-il davantage travailler à gagner le soutien du secteur privé au plan national et international.
Seulement, jusqu’ici, l’environnement économique pour leur permettre d’accompagner le Programme d’actions du gouvernement est encore peu favorable.
Les difficultés sont là, réelles, et beaucoup de chefs d’entreprises s’en plaignent.
D’où la nécessité pour le gouvernement de ne pas s’arrêter en si bon chemin en ce qui concerne les principales réformes de gouvernance, ainsi que sur celles substantielles à entreprendre dans les secteurs clés de l’économie comme l’énergie afin qu’on puisse générer plus de croissance.
Tout compte fait, le potentiel pour atteindre l’objectif escompté, il n’en manque pas.
Alors, pour un accompagnement plus judicieux du PAG “Bénin Révélé“, aux membres du gouvernement de retrousser leurs manches, d’aller de façon plus offensive à la quête des financements et de ratisser large.
Le Nouveau départ en a énormément besoin.
Angelo DOSSOUMOU