Le concours de recrutement des agents permanents de l’Etat au profit du ministère de la Santé a été organisé, samedi 5 octobre dernier, sur toute l’étendue du territoire national. C’est le ministre du Travail, de la Fonction publique, de la Réforme administrative et institutionnelle, chargé du Dialogue social, Martial Sounton et son collègue de la Santé, Dorothée Akoko Kindé Gazard, qui ont procédé à son lancement officiel au Lycée technique Coulibaly de Cotonou.Attendu depuis plusieurs années, le renforcement de l’effectif du personnel de la santé s’apprête à être une réalité. C’est dans ce cadre, que le gouvernement à travers le ministère de Travail, de la Fonction publique, de la Réforme administrative et institutionnelle, chargé du Dialogue social a organisé, samedi 5 octobre dernier sur toute l’étendue du territoire national, un concours de recrutement. En effet, ce sont 1012 agents permanents de l’Etat, toutes catégories confondues, qui seront recrutés pour être mis à la disposition des centres de santé et hôpitaux publics, à la faveur de ce concours qui a été organisé. Il s’agit des médecins généralistes, des médecins spécialistes et surtout des paramédicaux comme les sages-femmes, infirmiers et techniciens de laboratoire.Se réjouissant de cette initiative, le ministre de la Santé, Dorothée Akoko Kindé Gazard, a reconnu que c’est l’aboutissement d’un long processus qui a d’abord conduit à obtenir l’autorisation du gouvernement. Le ministère de la Santé, a-t-elle rappelé, n’a plus bénéficié de recrutements d’une telle envergure depuis 1986. « Je pense que c’est une œuvre utile. Le problème des ressources humaines se pose dans nos centres de santé. Nous n’avons pas toujours le personnel qualifié alors que nous avions mis en place plusieurs réformes pour le bien-être de la population », a indiqué le ministre Dorothée Akoko Kindé Gazard. A sa suite, Martial Sounton a rassuré que le ministère de la Fonction publique dont il a la charge, travaille suffisamment à relever le défi de la transparence totale dans l’organisation des concours donnant accès aux emplois publics.« Tous les acteurs à divers niveaux, dans la préparation et l’organisation de ce concours sont informés des dispositions qui sont prises pour qu’il se déroule dans la transparence et punir ceux qui y passeront outre », a averti le ministre de la Fonction publique.« C’est un concours au niveau national qui regroupe environ 3 500 candidats pour 1 012 postes. C’est important de rassurer l’opinion publique de ce que le ministre de la Santé et mon département ministériel travaillent à ce que les résultats sortent le plus rapidement possible, mais dans la plus grande transparence », a-t-il poursuivi.« Il s’agira de sélectionner les meilleurs », a expliqué Martial Sounton. Comme mesures de transparence, il a précisé que les acteurs ne sont pas les mêmes à chaque étape du processus, sans oublier l’application de la mise des scellés et cadenas numérotés aux cantines des copies de composition, entre deux phases.De même, le dispositif de suivi au niveau de son cabinet est affûté. Enfin, chaque acteur au niveau du système a signé un engagement de sa loyauté, de son intégrité, de son équité, de sa transparence, de sa civilité, de sa solidarité, de sa responsabilité, de reddition de compte à l’autorité et de sa prise de connaissance des lois qui punissent les infractions liées aux fraudes dans l’organisation des concours au Bénin.