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© Autre presse par DR
Palais de justice du Bénin |
Au rôle de la cour d’assises de Cotonou, vendredi 14 avril dernier, encore un dossier de viol comptant pour la dix-huitième affaire de la première session au titre de 2017. Le mis en cause, le sieur Coffi Constantin Lèkossa, a été reconnu coupable et condamné à sept ans de travaux forcés.
Sept ans de travaux forcés pour Coffi Constantin Lèkossa pour le viol de J. D., une mineure âgée de 15 ans. Ainsi en a décidé la cour d’assises qui a examiné le dossier. Une affaire de mœurs pour laquelle les débats se sont déroulés à huis-clos. L’accusé n’aurait toujours pas reconnu les faits de viol mis à sa charge.
Le ministère public a requis contre lui quinze ans de travaux forcés.
Me Alfred Bocovo a a défendu l’accusé. Après délibérations, Coffi Constantin Lèkossa est reconnu coupable et condamné à sept ans de travaux forcés.
Né en mai 1980, l’accusé exerçait la profession de menuisier à Kindonou à Cotonou. Mis sous mandat de dépôt le 4 janvier 2012, il retourne en prison pour environ vingt-et-un mois encore.
Me Charles Badou, avocat de la partie civile, a présenté une demande de 3 millions de francs Cfa à titre de dommages-intérêts. Une demande que le ministère public a ramenée à 2 millions de francs Cfa. A ce sujet, la défense s’en est remise à la sagacité de la cour. Après arbitrage, la cour a estimé la demande exagérée et l’a ramenée à un million cinq cent mille francs CFA (1 500 000).
Les faits
Le 20 décembre 2011 aux environs de 7 heures, dame L.D. épouse B. a déposé sa fille J. D. âgée de 15 ans au bord de la voie pavée Ceg Le Nokoué-buvette la santé 1 de Kindonou, afin qu’elle puisse se rendre chez sa grand-mère pour y passer la journée.
Dès sa descente du véhicule de sa mère, Coffi Constantin Lèkossa lui proposa de l’aider à traverser la voie et de l’accompagner jusqu’à sa destination. Chemin faisant, il réussit à gagner la confiance de la petite J. D. qu’il emmena dans une maison inachevée où il eut des relations sexuelles avec elle.
Inculpé pour viol sur mineure, Coffi Constantin Lèkossa n’a reconnu les faits ni à l’enquête préliminaire ni devant le magistrat instructeur.
Composition de la cour
Président : Malick Cossou
Assesseurs : Paul Fagnidé
Kalifa Djimila Adjima
Ministère public : Jacob Fidégnon
Greffier : Edouard Zavonon
Jurés : Hyacinthe Ezin Wota
Hortense D. Tossou
Denise A. Aïzannon
Léopold Pascal Bada.
Didier Pascal DOGUE
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