Dans une émission « 100% Bénin » et en face-à-face sur Sikka Tv avec le journaliste-Editorialiste, Vincent Foly, le député Valentin Djènontin a battu en brèche les accusations selon lesquelles l’ancien président de la République, Yayi Boni aurait pesé de tout son poids pour faire échec au projet de révision de la Constitution le 4 avril 2017. Lire le verbatim de l’extrait de ladite émission réalisée et diffusée la semaine écoulée.
« Je vais évacuer définitivement quelques soupçons …Ceux qui pensent que Yayi Boni est derrière, ce n’est pas vrai ! Je vais vous dire toute la vérité aujourd’hui. On a fait une réunion à l’Infosec - A Fcbe on fait tout le temps des réunions parce que nous préparons notre congrès- Et, certains ont manifesté leurs gênes par rapport à l’ancien président pour dire que le président aurait dit si, si, si d’eux. Donc on a mis en place un petit comité en place pour demander une audience auprès de l’ancien chef de l’Etat pour qu’il reçoive tous les députés Fcbe afin que chacun lui dise les griefs-pour qu’on dise M. le président, vous avez dit ceci de nous, on n’est pas content. Et là nous allons régler ça définitivement. Le président avait voyagé, il était allé en Allemagne. Et il a anticipé son retour pour qu’on organise cette rencontre là un dimanche- Je vous dis toute la vérité-On l’a informé. Mais étant donné qu’on avait ce dossier (le projet de révision de la Constitution Ndlr) dans le système, nous nous sommes refusé d’aller le rencontrer-Honnêtement je vous dis la vérité, vous pouvez faire vos enquêtes. Nous nous sommes refusé parce qu’on s’est dit si jamais on allait là-bas, en groupe là- on sait, on est tous filé hein. Moi je vois régulièrement Yayi Boni. Je l’ai dit sur Canal 3. Je le dis encore. Il a été mon patron, il est devenu pratiquement un frère ; Donc je le vois régulièrement- Maintenant nous avons dit non, on n’ira pas le voir parce que la période-là est mal indiquée. Les gens vont dire automatiquement, Ah, on est allé prendre des consignes chez Yayi Boni. Ça, effectivement on avait en projet d’aller le voir pour que les griefs que chacun avait contre lui, on puisse le dire. Ce n’est pas encore fait. On a dit, il faut que cette période-là passe d’abord ; donc on a reçu aucune consigne de Yayi Boni. D’abord, il ne fallait même pas (…) ».
Transcription J.B