Dans un discours du jeudi 22 septembre 2016, lors du débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Chef de l’Etat Patrice Talon, a appelé la communauté internationale à n’épargner aucun effort pour éradiquer la pauvreté de masse. Plusieurs mois après cet appel, le Professeur Albert Tévoédjrè s’appuie sur ses propositions et engagements du Président de la République pour le convier à l‘urgence de la création d’une coordination de mobilisation nationale pour l’éradication de la pauvreté au Bénin. Un instrument d’efficace conjugaison d’initiatives porteuses qui se doit d’associer les institutions telles que, les Ministères et services administratifs adéquats, Conseil économique et social, Patronat, Chambre de commerce, syndicats ONG de développement et toutes structures pertinentes civiles, militaires ou religieuses existantes, pour une éradication efficiente de la pauvreté.
Lire ci-dessous le message du Frère Melchior, le Prof. Albert Tévoédjrè
ICI, C’EST LE BENIN !
S’APPUYANT SUR LA DECLARATION SOLENNELLE DU CHEF DE L’ETAT A LA TRIBUNE DES NATIONS UNIES, LE 22 SEPTEMBRE DERNIER, LE FRERE MELCHIOR PRÔNE LA CREATION
D’UNE « COORDINATION DE MOBILISATION NATIONALE POUR L’ERADICATION DE LA PAUVRETE »
IL IMPORTE DE CREER EN URGENCE
UNE « COORDINATION DE MOBILISATION NATIONALE POUR L’ERADICATION DE LA PAUVRETE »
Par ALBERT TEVOEDJRE (Frère Melchior)
Je viens de lire une dépêche d’agence de presse
« La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Bénin a collecté, ce jeudi, auprès des investisseurs du marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), un montant de 35 milliards FCFA (environ 56 millions de dollars) à l’issue d’une émission de bons du trésor à 364 jours, a appris APA auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar. » Cela m’agace !
Nous en avons assez des annonces tapageuses de mobilisation de milliards sur les marchés régionaux. C’est une insulte et une agression contre les vaillantes et misérables populations de nos banlieues et de nos campagnes, comme dit Nicéphore Soglo qui, les femmes de nos marchés grognant et vociférant :
ET NOUS… ?
« Et nous, les petits, les obscurs, les sans-grades;
Nous qui marchions fourbus, blessés, crottés, malades
Où donc est –il, pour nous ce « minimum commun »
Que deviens-tu « minimum social commun » ?
Le temps est venu – et il presse -, le temps est venu de créer en urgence, dans ce pays,
UNE »COORDINATION de MOBILISATION NATIONALE POUR L’ERADICATION DE LA PAUVRETE »
Non pas une agence couteuse et dispendieuse pour « intimes initiés du cercle restreint» mais un instrument d’efficace conjugaison d’initiatives porteuses, associant Ministères et services administratifs adéquats, Conseil économique et social, Patronat, Chambre de commerce, syndicats ONG de développement et toutes structures pertinentes civiles , militaires ou religieuses existantes ou à inventer ! J’en appelle à notre intelligence et à notre mémoire et je m’appuie sur les propositions et les engagements du Président de la République que nous avons élu en toute confiance pour « VAINCRE LA FATALITE » dans un contexte de refus obstiné de la dépendance, de fidélité aux options fondamentales de la Conférence Nationale et d’absolu respect de l’opposition aux comportements et pratiques néfastes reconnus et dénoncés. C’est de géant » et profonde mobilisation qu’il s’agit dont les peuples sont capables quand ils ont foi, quand ils ont la foi en la sincérité de leurs dirigeants