Un arrêt définitif vient de marquer la longue série de contestation des résultats de l’élection du chef de village d’Agassa-godomey, sis dans l’arrondissement d’Akassato, commune d’Abomey-Calavi. Il s’agit de la décision de la Cour suprême qui, lors d’une rencontre avec les conseillers dudit village hier, mercredi 19 avril 2017, a annulé toutes les élections. En effet, la pomme de discorde se déguste avec appétit entre les sept conseillers du village d’Agassa-Godomey. Le titre de Chef de village que porte Paulin Aplogan depuis 2015, a longuement été remis en cause par trois conseillers d’Agassa-Godomey, dont l’ancien chef dudit village, Germain Tovimè. Et pour cause, sa candidature en tant que personne proposée par la liste ayant obtenue la majorité absolue, les FCBE. Germain Tovimè qui estime être le seul désigné par cette liste ne conçoit pas la présence d’un autre membre des FCBE pour prétendre aller aux élections. Ses contestations ont conduit à une série de reprises du vote. Le dernier cas est celui du mardi 18 avril 2017, au cours duquel la commission de supervision de l’élection présidée par Léon Akpovi, a rejeté la candidature de Paulin Aplogan. Ceci, parce qu’il ne serait pas désigné par le Coordonnateur de l’Alliance FCBE de la commune d’Abomey-Calavi, l’Honorable Valentin Djènontin. Face à cette décision, Paulin Aplogan et trois conseillers du village se sont abstenus de voter, donnant ainsi la victoire à Germain Tovimè qui passe par trois voix pour et quatre abstentions. Mais, au lendemain de cette élection, c’est-à-dire hier, mercredi 19 avril 2017, la Cour suprême a sifflé la fin de la recréation. Elle a procédé à l’annulation des élections et convié les conseillers au calme et à la sérénité. D’après les informations qui nous sont parvenues, la Cour suprême a surtout notifié la possibilité d’avoir, pour l’élection de Chef de village d’Agassa-Godomey, deux candidats de la liste ayant obtenue la majorité absolue. Elle a promis faire parvenir, dans les tous prochains jours, une notification aux autorités communales en vue de l’organisation urgente du vote du nouveau chef de village. Cette décision vient régler de façon définitive les nombreux désaccords entre les sept conseillers d’un village, assoiffé de projets de développement pour le bien être des populations.
Rastel DAN