La semaine dernière, au d’une conférence de presse, les responsables de la douane, à savoir le directeur général de la douane, le directeur de cabinet et le secrétaire général du syndicat de la douane Marcelin Laourou étaient montés au créneau pour défendre l’opportunité du PVI, celui instauré par le gouvernement de Président Patrice Talon. Marcelin Laourou de l’administration et du syndicat de la Douane, revient aujourd’hui sur cette affaire de cocaïne et lave l’honneur de la douane béninoise et rejette la thèse du complot. Pour les conférenciers, les arguments avancés par les responsables de la société COMON S.A sont discutables. Selon Marcelin Laourou, aucun plomb n’a été changé, ce sont les mêmes plombs lors de l’embarquement qui ont été sur les conteneurs jusqu’au Port de Cotonou. La douane met au défi ceux qui l’accusent et dénoncent le gouvernement de pouvoir exhiber des preuves. Elle invite au débat contradictoire quiconque remet en cause ses déclarations. La douane menace d’assigner en justice, les accusateurs qui soutiennent le complot et l’implication de la douane. Sachant que l’homme d’affaires Sébastien Ajavon, promoteur de la société COMON S.A avait déjà assigné l’Etat béninois à la Cour Africaine des droits de l’Homme, on risque d’assister à une série de procès contre ceux qui accusent la douane et le gouvernement et les douaniers parlent de diffamation et menacent en conséquence. Cette situation impose une retenue ou des réserves de la part de tous les protagonistes qui devront laisser les institutions compétentes, surtout la justice qui doit jouer pleinement son rôle pour la manifestation de la vérité.
Charles S.M.B. AGOSSA